Автопортрет как стратегия женского биографического письма (Н. Берберова Курсив мой и О. Гильдебранд-арбенин а Девочка, катящая серсо)
The article focuses on the problem of the morphology of self-portrait in the structure of female autobiographies of the Silver Age. The objects of analysis are Nina Berberova’s autobiography and Olga Gildebrand-Arbenina’s diaries viewed as self-portraits unfolding in time. On the one hand the archit...
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Veröffentlicht in: | Modernités russes 2016, Vol.16 (1), p.103-123 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | The article focuses on the problem of the morphology of self-portrait in the structure of female autobiographies of the Silver Age. The objects of analysis are Nina Berberova’s autobiography and Olga Gildebrand-Arbenina’s diaries viewed as self-portraits unfolding in time. On the one hand the architectonics of self-portrait is related to the development of female subjectivity in the situation when a woman in a male culture had to express her identity through ‘italics’ and ‘diaries’. On the other hand it is related to the intermediality as a typical feature of the early XX-th century’s culture when discursive interconnections in a verbal piece of art were based on the semantic codes of other arts. The author considers the problem of visualization of the verbal in the semantic structure of self-portrait. Like a painter or photographer a female author constructs a new visual rhetoric marking her self-identity and recognizing herself in the Other in the mirror of self-portrait and camera-lens. Hence the prioritized visual strategies of self-portrait representation : 1 . A mirror as a metaphor of autobiographical memory ; 2. A camera-lens and recognizing oneself in the Other.
L’article est consacré à la problématique de la morphologie de l’autoportrait dans la structure de l’autobiographie féminine de l’Âge d’argent. L’analyse porte sur l’autobiographie de Nina Berberova et les journaux intimes de Olga Gil’debrand-Arbenina, perçus comme des autoportraits déployés dans le temps. L’architectonique de l’autoportrait est liée d’une part à l’avènement de la subjectivité féminine à un moment où la femme, se trouvant à l’intérieur de la culture masculine, utilise le «soulignement» et le «journal intime» comme moyens d’expression, et d’autre part à l’«intermédialité», caractéristique de toute la culture du début du XXe siècle, en particulier la littérature, où dans une œuvre le récit est construit sur la base d’interactions avec des codes sémantiques propres à d’autres formes d’art. L’auteur de l’article s’attache en premier lieu à la problématique de la visualisation du verbal dans la structure sémantique de l’autoportrait, où tel un peintre ou un photographe, la femme écrivain construit une nouvelle rhétorique visuelle et que, par le biais du miroir et de l’objectif photographique, elle se met en relief et se reconnaît dans l’Autre. D’où l’utilisation préférentielle de stratégies visuelles de représentation de l’autoportrait : 1° le miroir comme métaphore de la mémoi |
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ISSN: | 0292-0328 |
DOI: | 10.3406/modru.2016.1437 |