Croissance radiale et réponse au climat du pistachier de l’Atlas (Pistacia atlantica Desf.) dans le Parc national de Theniet El Had (Algérie)
En Afrique du Nord, l’aire de répartition du pistachier de l’Atlas s’étend depuis l’Atlas tellien, où il se mêle au cèdre de l’Atlas, jusqu’au Sahara central où il côtoie l’acacia. Il possède une amplitude écologique remarquable et paraît candidat à une extension spatiale, à la faveur du réchauffeme...
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Veröffentlicht in: | Bois et forêts des tropiques 2018-03, Vol.335, p.3 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En Afrique du Nord, l’aire de répartition du pistachier de l’Atlas s’étend depuis l’Atlas tellien, où il se mêle au cèdre de l’Atlas, jusqu’au Sahara central où il côtoie l’acacia. Il possède une amplitude écologique remarquable et paraît candidat à une extension spatiale, à la faveur du réchauffement climatique. Après avoir rendu compte, dans un précédent article, des relations cerne-climat de cet arbre selon un gradient d’aridité, le présent travail concerne le déterminisme climatique de sa croissance radiale en milieu forestier, sous bioclimat subhumide. L’étude a été réalisée à Djebel Meddad sur deux expositions (nord et sud). L’analyse de la réponse aux événements climatiques extrêmes par le calcul des années caractéristiques révèle que le pistachier de l’Atlas est plus sensible aux événements extrêmes dans les expositions chaudes que fraîches, plus particulièrement aux événements qui inhibent la croissance. Les sensitivités moyennes sont très proches sur les deux versants mais restent faibles par rapport à celles obtenues dans les régions arides et semi-arides. L’analyse des indices de croissance montre que tous les cernes minces ou épais correspondent à des conditions particulièrement sèches ou pluvieuses. Les températures moyennes annuelles n’ont qu’un effet complémentaire. Aucun cerne extrêmement mince n’est enregistré au niveau des deux versants. Les fonctions de réponse montrent que les facteurs climatiques de l’année en cours jouent un rôle majeur dans la construction du cerne. |
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ISSN: | 0006-579X 1777-5760 |
DOI: | 10.19182/bft2018.335.a31496 |