Abondance du potamochère, Potamochoerus larvatus, dans les savanes du Nord-Ouest de Madagascar et risques épidémiologiques associés
Le potamochère, Potamochoerus larva- tus, est un réservoir sauvage potentiel de maladies enzootiques à Madagascar. Parmi celles-ci, la peste porcine africaine (Ppa) est une des plus inquiétantes. Diag- nostiquée dans ce pays depuis 1998, cette maladie virale majeure d’un point de vue socio-économiqu...
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Veröffentlicht in: | Bois et forêts des tropiques 2014-03, Vol.320 (320), p.75 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le potamochère, Potamochoerus larva- tus, est un réservoir sauvage potentiel de maladies enzootiques à Madagascar. Parmi celles-ci, la peste porcine africaine (Ppa) est une des plus inquiétantes. Diag- nostiquée dans ce pays depuis 1998, cette maladie virale majeure d’un point de vue socio-économique est inféodée aux suidés et y est encore aujourd’hui très répandue. La caractérisation des voies de transmission du virus entre pota- mochères et porcs domestiques est une étape préliminaire indispensable à la mise en œuvre d’une prophylaxie sani- taire contre la Ppa. Cette étude a pour objectif de préciser le risque de transmis- sion de la maladie entre potamochères et porcs domestiques dans les savanes périphériques du Parc national de l’Anka- rafantsika, dans le Nord-Ouest de Mada- gascar, où sont présents de nombreux élevages porcins. La méthode des Indices kilométriques d’abondance a permis de mettre en évidence une augmentation significative de l’abondance de ces sui- dés sauvages hors de la forêt durant la période de fructification de Strychnos spi- nosa. Le risque de transmission de la Ppa durant cette période apparaît donc plus élevé dans les sites où sont présents ces arbustes. Sur le plan épidémiologique, la maturité et l’occupation spatiale de S. spinosa peuvent servir d’indicateurs de présence du potamochère dans l’ouest de Madagascar. Son utilisation pour adapter les pratiques d’élevage dans une optique de réduction des contacts pourrait limiter le risque de contamination potentielle par le virus de la Ppa ou d’autres agents pathogènes transmis par les suidés sauvages. |
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ISSN: | 0006-579X 1777-5760 |
DOI: | 10.19182/bft2014.320.a20546 |