Chorologie, Ecologie et Usages des espèces sauvages apparentées aux légumes feuilles cultivées du genre Solanum L. au Sénégal : Cas de la zone des Niayes

Le genre Solanum est l'un des plus importants de la flore du Sénégal tant par sa richesse spécifique que par sa valeur socio-économique. Cependant, si les espèces cultivées font l’objet d’étude sous diverses formes, les sauvages sont fréquemment éliminées. L’étude vise à renseigner sur la choro...

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Veröffentlicht in:European Scientific Journal (Kocani) 2021-03, Vol.17 (10)
Hauptverfasser: Assogbadjo, Cossi Sosthène, Diop, Doudou, Kégbé, Ahuéfa Mauricel, Djihounouck, Yves, Diouf, Ndongo, Diouf, Jules, Ngom, Ablaye, Mbaye, Mame Samba, Assogbadjo, Achille Ephrem, Noba, Kandioura
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le genre Solanum est l'un des plus importants de la flore du Sénégal tant par sa richesse spécifique que par sa valeur socio-économique. Cependant, si les espèces cultivées font l’objet d’étude sous diverses formes, les sauvages sont fréquemment éliminées. L’étude vise à renseigner sur la chorologie, l’écologie et les usages des espèces sauvages apparentées de légumes feuilles cultivées. Des enquêtes ont été menées auprès des populations et les résultats obtenus ont été complétés par la recherche bibliographique et les informations mentionnées dans les parts d’herbier. L’étude révèle que ces espèces occupent des milieux divers. Au Sénégal, elles sont présentes dans toutes les zones agroécologiques avec une grande diversité dans la zone des Niayes. Elles se rencontrent aussi bien en milieux arides où la végétation est de type steppe qu’en milieux humides composées principalement de savanes et affectionnent mieux les sols ferrugineux tropicaux. L’étude ethnobotanique réalisée a révélé cinq types d’utilisation : médicinale (47,87%), alimentaire (27,66 %), culturelle (14,89%), fourragère 8,51% et artisanale 1,06%. Les organes affectés à ces utilisations sont la feuille (43,36%) suivie de la racine (30,97%), du fruit (24,78%) et de la tige (0,88%). La connaissance des espèces favorise une meilleure valorisation de celles qui vivent dans des écosystèmes en proie à une forte urbanisation.
ISSN:1857-7881
1857-7431
DOI:10.19044/esj.2021.v17n10p147