Caractérisation des Facteurs de Menace sur une Population Sauvage de Mones de Lowe Cercopithecus lowei Thomas, 1923 dans la Relique Forestière l’Université Nangui Abrogoua, Côte d’ivoire
Les Primates non-humains sont observés dans les milieux périurbains sans protection, où leur survie est menacée, notamment à cause de l’urbanisation galopante qui réduit l’habitat et la disponibilité alimentaire. C’est le cas d’une population de Mones de Lowe, espèce vulnérable selon l’Union Interna...
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Veröffentlicht in: | European Scientific Journal (Kocani) 2022-07, Vol.7 (1) |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les Primates non-humains sont observés dans les milieux périurbains sans protection, où leur survie est menacée, notamment à cause de l’urbanisation galopante qui réduit l’habitat et la disponibilité alimentaire. C’est le cas d’une population de Mones de Lowe, espèce vulnérable selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, localisée dans la forêt de l’Université NANGUI ABROGOUA (UNA), à Abidjan en Côte d’Ivoire. Le présent travail a pour but d’approfondir les connaissances sur les principales menaces qui pèsent sur cette population de Primates isolée dans cette forêt de 10 hectares bordée de plantations expérimentales et familiales. Un suivi journalier des Mones en utilisant la méthode d’observation par balayage régulier des groupes et les observations Ad libitum d’événements rares a permis de noter les indices directs d'agression sur les Mones et leur habitat pendant 24 mois, en 2018 et 2019. L’identification des indices indirects s’est basée sur des interviews semi-directs de personnes qui fréquentent ladite forêt. Les résultats montrent que trois facteurs directs liés aux activités anthropiques constituent les plus grandes menaces sur ces Mones et leur habitat : la pollution physique avec 71, 24 % des observations (N = 1510) ; le défrichement agricole avec 15, 21 % et le braconnage qui totalise 13,50 % de l’ensemble des facteurs de menace. Au sujet des facteurs indirects, les personnes interrogées (N = 401) évoquent par ordre d’importance, le manque de volonté administrative à 32,7%, l’inaction des autorités en charge de la protection de la faune à 20,9 % et le manque de surveillance de ces Primates (16,8 %). |
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ISSN: | 1857-7881 1857-7431 |
DOI: | 10.19044/esipreprint.7.2022.p415 |