Conscience des troubles et vécu des parents dans la schizophrénie débutante
Dans les schizophrénies débutantes, une durée importante entre l’apparition des symptômes et la première prise en charge psychiatrique est associée à un pronostic défavorable. L’accès aux soins doit donc être le plus précoce possible. Parmi les facteurs l’influençant, le rôle des parents apparaît im...
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Veröffentlicht in: | L'Information psychiatrique 2014, Vol.90 (2), p.103-110 |
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Hauptverfasser: | , , , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans les schizophrénies débutantes, une durée importante entre l’apparition des symptômes et la première prise en charge psychiatrique est associée à un pronostic défavorable. L’accès aux soins doit donc être le plus précoce possible. Parmi les facteurs l’influençant, le rôle des parents apparaît important, quoique peu exploré. Nous avons cherché à le préciser en évaluant leur conscience des troubles ainsi que leur vécu de l’émergence des symptômes et des premiers soins. Pour cela, nous avons réalisé une analyse qualitative d’entretiens semi-directifs menés auprès de chacun des parents de sept patients, un an après leur première prise en charge. Cette étude montre que la conscience des troubles est un phénomène complexe, variable dans le temps, évoluant chez chaque parent indépendamment du conjoint. La question de la conscience des troubles apparaît sous-tendue par un vécu douloureux des familles, souvent à l’origine de la demande d’aide. Cela confirme le rôle majeur des parents dans l’accès aux soins et souligne l’importance d’inclure précocement l’entourage dans les prises en charge, en tenant compte du rythme de chacun. |
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ISSN: | 0020-0204 1952-4056 |
DOI: | 10.1684/ipe.2014.1159 |