De quoi Lefebvre est-il le nom dans la jeune géographie critique française ?

Avant même la disparition d’Henri Lefebvre en 1991, les géographes français ont, à l’évidence, négligé délibérément ou méconnu l’intérêt de sa pensée spatiale. La préservation de son legs de “spatiologue” fut ensuite en France le fait de philosophes, de sociologues, d’urbanistes et de militants qui...

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Veröffentlicht in:Norus 2016-12, Vol.4 (6), p.9
1. Verfasser: Martin, Jean-Yves
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Avant même la disparition d’Henri Lefebvre en 1991, les géographes français ont, à l’évidence, négligé délibérément ou méconnu l’intérêt de sa pensée spatiale. La préservation de son legs de “spatiologue” fut ensuite en France le fait de philosophes, de sociologues, d’urbanistes et de militants qui en furent les passeurs ou les précurseurs. Pourtant, aujourd’hui, une nouvelle génération de géographes le (re)découvre, pour une part à travers une réappropriation, elle-même critique, des travaux des écoles de géographie radicale étrangères, notamment américaine et brésilienne. Mais, d’autre part, le rattrapage accéléré du retard lefebvrien français en cours ouvre au-delà de l’espace, de la ville et de l’urbain, des champs d’investigation inédits à une jeune géographie radicale française tournée vers les interpellations de son temps, dans une volonté affirmée de mobilisation citoyenne et d’émancipation populaire.
ISSN:2318-3721
2318-1966
DOI:10.15210/norus.v4i6.9262