who’s tired of michel foucault? une étude sur les perspectives foucaldiennes pour penser l’articulation de la production de l’enfance et des rapports de colonialité
Cet article prend pour point de départ les généalogies de l’enfance de Michel Foucault disséminées dans son œuvre et complexifiées par les études foucaldiennes contemporaines, en particulier les recherches féministes de Silvia Federici (et ses généalogies des femmes) et les études postcoloniales d’A...
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Veröffentlicht in: | Childhood & Philosophy (Rio de Janeiro. Online) 2024-06, Vol.20, p.1-34 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Cet article prend pour point de départ les généalogies de l’enfance de Michel Foucault disséminées dans son œuvre et complexifiées par les études foucaldiennes contemporaines, en particulier les recherches féministes de Silvia Federici (et ses généalogies des femmes) et les études postcoloniales d’Ann Laura Stoler (et ses généalogies des colonisés). Foucault passant sous silences l’histoire des femmes et des colonies, ce détour par des généalogies féministes et postcoloniales nous permettra de nous inscrire dans les débats sur l’intersectionnalité. En effet, depuis les années 1990, cette perspective méthodologique a été pensée de multiples manières (comme articulation, matrice, assemblage etc.), il s’agira donc de voir comment penser l’intersectionnalité en référence aux cadres d’analyse foucaldiens et à leurs critiques. Plus précisément, en réunissant ces auteurs et leurs généalogies, cet article tentera de se situer dans les débats contemporains sur l’intersection du Childism et du mouvement décolonial. Alors que certains auteurs considèrent que la production de l’enfance/de l’âge précède la production de la colonialité/de la race, d’autres voient le contraire. Pour entrer dans ces débats, nous reprendrons à Bacchetta (2015) l’idée de co-formations et de co-productions des rapports coloniaux et âgistes dans l’histoire longue des métropoles et des colonies. Ce faisant, nous tenterons de décrire et d’analyser les relations d’assujettissement (de genre, de classe, de race ou d’âge) d’une part, comme un effet de multiplicité selon des conjonctures spécifiques, et d’autre part, comme la cristallisation de relations de pouvoir qui s’étendent sur de larges espace-temps. |
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ISSN: | 1984-5987 1984-5987 |
DOI: | 10.12957/childphilo.2024.81123 |