“Music-ripping”: Des Pratiques Qui Provoquent la Musicologie

Hors des placements habituels de l'informatique dans le domaine de la musique et de Ja musicologie, on constate depuis peu l'apparition de systèmes hommes-machines qui manifestent leur existence en rupture avec une tradition certes encore jeune, mais déjà operante. Car si ces systèmes sing...

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Veröffentlicht in:Musicae scientiae 2003-09, Vol.7 (1_suppl), p.111-123
Hauptverfasser: Rousseaux, Francis, Alainbonardi, Et
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Hors des placements habituels de l'informatique dans le domaine de la musique et de Ja musicologie, on constate depuis peu l'apparition de systèmes hommes-machines qui manifestent leur existence en rupture avec une tradition certes encore jeune, mais déjà operante. Car si ces systèmes singuliers opèrent incontestablement dans les champs d'expansion usuels de la musique, ne font aucune référence systèmatique aux catégories musicologiques connues. Au contraire, les expérimentations qu'ils rendent possibles inaugurent des usages où l'écoute. la composition et la transmission musicales se confondent dans un geste parfois qualifié de “music-ripping”. Nous montrerons en quoi les pratiques de “music-ripping” provoquent la musicologie traditionnelle, dont les catégories canoniques s'avèrent ici impuissantes au compte rendu. Pour ce faire, il nous faudra: expliciter un jeu de catégories minimal qui suffise à sous-tendre lesmodeles usuels de la musique assistée par ordinateur; faire de même pour les systèmes hommes-machines (anti-musicologiques?) dont l'existence nous trouble; examiner les conditions de possibilité de réduction du second ensemble catégorial au premier; conclure sur la nature du “music-ripping”.
ISSN:1029-8649
2045-4147
DOI:10.1177/10298649040070S106