Acides gras ω-3 et troubles psychiatriques
Les acides gras ω-3 ont été parmi les premiers nutriments dont un effet sur la structure et la fonction du cerveau a été démontré. L’exceptionnelle richesse de cet organe en acides gras ω-3 explique, au moins en partie, l’étude de l’influence des apports alimentaires en ces nutriments sur certaines...
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Veröffentlicht in: | M.S. Médecine sciences 2005-02, Vol.21 (2), p.216-221 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les acides gras ω-3 ont été parmi les premiers nutriments dont un effet sur la structure et la fonction du cerveau a été démontré. L’exceptionnelle richesse de cet organe en acides gras ω-3 explique, au moins en partie, l’étude de l’influence des apports alimentaires en ces nutriments sur certaines maladies psychiatriques et sur le déclin cognitif lié au vieillissement. Au final, les acides gras ω-3 semblent efficaces dans la prévention du stress, de la dépression et de la démence, notamment au cours de la maladie d’Alzheimer. Si leur rôle comme régulateur de l’humeur demeure hypothétique, ils pourraient être impliqués dans la dépression, notamment celle du post-partum, et dans le trouble bipolaire. Enfin, le rôle des acides gras ω-3 alimentaires dans l’autisme et la schizophrénie doit encore être démontré. Les relations établies entre ces apports alimentaires et certains troubles mentaux justifient que l’on se préoccupe de l’insuffisance en acides gras ω-3 dans le régime de la population française (moins de 50 % des apports conseillés pour l’acide α-linolénique), d’autant que ce déficit pourrait être facilement résorbé, notamment par la consommation d’huile de colza. |
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ISSN: | 0767-0974 1958-5381 |
DOI: | 10.1051/medsci/2005212216 |