Syndrome métabolique : quelle définition pour quel(s) traitement(s) ?

Le syndrome métabolique, asymptomatique, résulte de la prévalence élevée de l’obésité. Malgré l’intérêt scientifique croissant suscité par ce syndrome, notamment en raison du problème majeur de santé publique qu’il soulève, lié au vieillissement de la population et à l’évolution des modes de vie, se...

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Veröffentlicht in:M.S. Médecine sciences 2005-12, Vol.21 (12), p.1045-1053
Hauptverfasser: Junquero, Didier, Rival, Yves
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le syndrome métabolique, asymptomatique, résulte de la prévalence élevée de l’obésité. Malgré l’intérêt scientifique croissant suscité par ce syndrome, notamment en raison du problème majeur de santé publique qu’il soulève, lié au vieillissement de la population et à l’évolution des modes de vie, ses mécanismes physiopathologiques ne sont pas élucidés, et sa définition comme ses critères diagnostiques encore non harmonisés. Malgré cette coexistence de plusieurs définitions qui compliquent son diagnostic, il est caractérisé par la conjonction de troubles, souvent modérés, d’origine glucidique, lipidique ou vasculaire, associés à une surcharge pondérale, qui vont agir en synergie, provoquer un diabète de type 2 et prédisposer à l’athérosclérose et à ses événements cliniques. La prévalence du syndrome métabolique, élevée quel que soit l’âge, est en forte progression chez les jeunes. Au-delà des interventions hygiénodiététiques, la plupart des traitements actuels sont focalisés sur un seul facteur de risque, et ne satisfont pas réellement le besoin médical : certaines classes d’antidiabétiques, d’hypolipémiants ou d’antihypertenseurs ont prouvé leur efficacité en prévention secondaire, contre la survenue d’événements cardiovasculaires, mais dans leurs indications respectives, et non spécifiquement chez les patients présentant un syndrome métabolique. Cependant, pour que le syndrome métabolique puisse être une indication thérapeutique spécifique, il faudrait identifier ses mécanismes physiopathologiques, harmoniser sa définition, démontrer l’efficacité clinique de certaines molécules et, probablement, développer de nouvelles entités dotées d’un mécanisme d’action multimodal. Quelques nouvelles approches sont évoquées, qui pourraient constituer une avancée décisive parallèlement à certains résultats positifs obtenus dans les études Field et Proactive relatives à l’utilisation de modulateurs PPAR (récepteurs activés par les proliférateurs de peroxisomes).
ISSN:0767-0974
1958-5381
DOI:10.1051/medsci/200521121045