Vers une accentuation des disparités dans le financement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest ?
Le paysage institutionnel du financement de l’agriculture est en cours de recomposition, avec la multiplication et la diversification des acteurs, ainsi que l’imbrication croissante des financements publics et privés. La volonté d’attirer de nouveaux opérateurs privés se traduit par la mise en place...
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Veröffentlicht in: | Agricultures (Montrouge) 2016-11, Vol.25 (6), p.65007 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le paysage institutionnel du financement de l’agriculture est en cours de recomposition, avec la multiplication et la diversification des acteurs, ainsi que l’imbrication croissante des financements publics et privés. La volonté d’attirer de nouveaux opérateurs privés se traduit par la mise en place de montages financiers où les fonds publics sont censés jouer un effet de levier. Cette évolution interroge la capacité des États à cibler les financements pour répondre aux grands enjeux de développement tels que la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et la modernisation de l’agriculture. Une étude comparative menée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana) apporte des éléments de réponse. Les institutions nationales sont généralement trop faibles pour canaliser les nouveaux flux de financement vers les objectifs affichés de la politique agricole. Les disparités de financement du secteur agricole, déjà marquées par le passé, s’en trouvent exacerbées et l’accroissement global des montants de financement s’accompagne de la concentration de ceux-ci au profit de l’agriculture entrepreneuriale et au détriment de l’agriculture familiale, des biens publics et de certaines régions enclavées. |
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ISSN: | 1166-7699 1777-5949 1777-5949 |
DOI: | 10.1051/cagri/2016045 |