Usage de stupéfiants au volant, bilan des résultats de deux laboratoires (CHRU Lille et IRCGN)

Objectif : Étude rétrospective des résultats des analyses de confirmation pratiquées par deux laboratoires, étude des performances des tests de dépistage (calcul de la valeur prédictive positive), évaluation de la fiabilié diagnostique des dépistages confirmés pour l’usage de stupéfiants au volant....

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Veröffentlicht in:Annales de toxicologie analytique 2012, Vol.24 (3), p.129-137
Hauptverfasser: Perrin, Martine, Halart, Elise, Coste, Damien, Lecompte, Yannick, Lhermitte, Michel
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Objectif : Étude rétrospective des résultats des analyses de confirmation pratiquées par deux laboratoires, étude des performances des tests de dépistage (calcul de la valeur prédictive positive), évaluation de la fiabilié diagnostique des dépistages confirmés pour l’usage de stupéfiants au volant. Matériel et méthodes : Compilation des résultats des analyses de confirmation par CPG-SM pour quatre grandes familles de stupéfiants réalisées après dépistage urinaire ou dans le fluide oral, ou en l’absence de dépistage. Résultats : La substance illicite la plus fréquemment mise en évidence chez les conducteurs dépistés est le cannabis, avec une distribution (parmi les dossiers soumis à confirmation) de 51 % au CHRU de Lille (458 confirmations pour 895 dossiers) et 87 % à l’IRCGN (679 confirmations pour 779 dossiers). Les amphétamines et dérivés se classent au deuxième rang avec 6 % de prévalence parmi les échantillons analysés par le CHRU de Lille (soit 57 dossiers sur 895), alors qu’à l’IRCGN ce sont les opiacés (15 dossiers sur 108 confirmations). Les dossiers dans lesquels de la morphine a été mise en évidence restent difficiles à interpréter en termes d’usage de stupéfiants en raison du facteur de confusion lié à l’administration à visée antalgique ou la prise d’opiacés licites. Conclusion : Les tests de dépistage urinaire ou dans le fluide oral sont aptes à repérer les conducteurs ayant fait usage de stupéfiants. Le cannabis est la substance la plus fréquemment retrouvée, ce qui est en accord avec les données disponibles sur les habitudes de consommation en population générale. Objective: Retrospective study of the results of confirmatory analysis performed by two laboratories in order to verify the overall performance of the screening tests (calculation of the positive predictive value) and to avaluate the overall performance of roadside tests when they are found positive. Material and Methods: Data collection of GC-MS results for four major families of illicit substances, after urine or oral fluid screening tests, or in the case of no available screening data. Results: The illegal substance most frequently encountered in the tested drivers is cannabis, with a prevalence (among the analyzed samples) of 51% at the Lille University Hospital (458 confirmed cases out of 895) and 87% at the IRCGN (679 confirmed cases out of 779). At the Lille University Hospital amphetamines come second, with 6% prevalence among the analyzed samples (57 positives for 895 case
ISSN:0768-598X
1961-9480
DOI:10.1051/ata/2012015