Brivaracetam: First Canadian Experience in an Intractable Epilepsy Population

Première expérience canadienne avec le brivaracetam comme anticonvulsivant chez des patients avec épilepsie réfractaire . Objectif : Évaluer l’efficacité et la tolérabilité du brivaracétam (BRV) en traitement de l’épilepsie réfractaire dans un contexte de pratique clinique. Méthodes : Procéder à une...

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Veröffentlicht in:Canadian journal of neurological sciences 2020-03, Vol.47 (2), p.183-188
Hauptverfasser: Lafortune, Jeanne, Deacon, Charles, Clément, Jean-François
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Première expérience canadienne avec le brivaracetam comme anticonvulsivant chez des patients avec épilepsie réfractaire . Objectif : Évaluer l’efficacité et la tolérabilité du brivaracétam (BRV) en traitement de l’épilepsie réfractaire dans un contexte de pratique clinique. Méthodes : Procéder à une analyse rétrospective de dossiers médicaux informatisés et faire remplir un questionnaire auto-administré à tous les patients traités par BRV jusqu’à la fin de 2017. Résultats : 38 patients ont été inclus, dont étaient 73.7% des femmes. La moyenne d’âge était de 36.2 ans. Le nombre moyen de médicaments anticonvulsivants (MAC) utilisés antérieurement était de 8.9 et utilisés au moment de l’étude était de 2.5. La moyenne de crise mensuelle dans les 3 derniers mois était de 12. À 3, 6, 12 et 15 mois, le taux de répondeur 50% était de 36.1%, 32%, 41.2% et 45.5%, respectivement. La durée moyenne du traitement par BRV était de 8.25 mois, avec un intervalle de 7 à 60 mois. Le taux de rétention était de 75.0%, 72.0%, 59.2% et 47.9% à 3, 6, 12 et 15 mois, respectivement. Les principales raisons d’arrêt du BRV étaient en raison d’événements indésirables (EI) (52.3%), manque d’efficacité (35.3%) ou les deux (11.8%). Le taux général d’EI a été de 60.5% selon les dossiers médicaux informatisés et de 85.7% selon le questionnaire, incluant surtout de la fatigue ainsi que des plaintes psychiatriques et cognitives. Des EI psychiatriques sont survenus chez 31.6% des patients selon les dossiers médicaux informatisés et 47.4% selon le questionnaire, ce qui est plus élevé que précédemment rapporté et a persisté pendant la période de l’étude. Conclusions : BRV apparaît être utile et sécuritaire comme traitement d’appoint, même dans un groupe de patients avec épilepsie très réfractaire. Dans ce contexte concret de pratique clinique, les EI psychiatriques ont été observé plus fréquemment que ce qui a été évoqué antérieurement dans la littérature scientifique.
ISSN:0317-1671
2057-0155
DOI:10.1017/cjn.2019.321