Syndrome d’entérocolite induit par les protéines alimentaires au poisson et aux fruits de mer dans une population pédiatrique belge
L’étude vise à analyser une série de 36 enfants présentant un syndrome d’entérocolite induit par les protéines alimentaires lié à la consommation de poissons et de fruits de mer. Il s’agit d’une étude rétrospective et monocentrique menée entre 2016 et 2024. Le diagnostic a été établi en se basant su...
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Veröffentlicht in: | Revue française d'allergologie (2009) 2024-09, Vol.64 (5), p.104123, Article 104123 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | L’étude vise à analyser une série de 36 enfants présentant un syndrome d’entérocolite induit par les protéines alimentaires lié à la consommation de poissons et de fruits de mer.
Il s’agit d’une étude rétrospective et monocentrique menée entre 2016 et 2024. Le diagnostic a été établi en se basant sur les critères diagnostiques internationaux publiés en 2017.
Les aliments les plus fréquemment impliqués étaient le cabillaud et les crevettes. L’âge médian de la première réaction était de 12 mois pour le poisson et de 61 mois pour les fruits de mer. Seul un patient sur 35 présentait une sensibilisation aux tests allergologiques mais 21 patients sur 36 avaient des antécédents personnels d’atopie. Vingt-huit patients ont réagi exclusivement au poisson, 6 exclusivement aux fruits de mer, et 2 aux deux. Huit patients ont réagi à plusieurs types de poissons, tandis que 13 ont toléré d’autres types de poissons que celui responsable de la réaction initiale. Quatre enfants ont également réagi à d’autres types d’aliments.
Cette série confirme que le poisson est un aliment souvent responsable de syndrome d’entérocolite induit par les protéines alimentaires chez l’enfant et que les réactions aux fruits de mer sont d’apparition plus tardive. Ces patients tolèrent généralement d’autres types de poissons et fruits de mer que ceux responsables de la réaction initiale. Par conséquent, il est important d’encourager les patients à intégrer d’autres variétés de ces aliments dans leur alimentation, avec si nécessaire une introduction par le biais d’un test de provocation orale.
The study aims to analyse 36 children presenting with acute fish and shellfish food protein-induced enterocolitis syndrome.
This is a retrospective, single-centre study conducted between 2016 and 2024. Diagnosis was established based on the international diagnostic criteria published in 2017.
The most frequently implicated foods were cod and prawns. The median age at first reaction was 12 months for fish and 61 months for shellfish. Only one out of 35 patients showed positive allergological tests, but 21 out of 36 patients had a personal history of atopy. Twenty-eight patients reacted exclusively to fish, 6 exclusively to shellfish, and 2 to both. Eight patients reacted to multiple types of fish, while 13 tolerated types of fish other than the one responsible for the initial reaction. Four children also reacted to other types of food.
This study confirms that fish is one of the most important triggers of f |
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ISSN: | 1877-0320 |
DOI: | 10.1016/j.reval.2024.104123 |