État des lieux et perspectives professionnelles des jeunes allergologues

Depuis la première promotion du Diplôme d’études spécialisées (DES) d’allergologie en 2017, 205 postes ont été ouverts et tous ont été pourvus. L’Association des jeunes allergologues français (AJAF) et le Conseil national professionnel d’allergologie (CNPA) ont souhaité faire un état des lieux conce...

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Veröffentlicht in:Revue française d'allergologie (2009) 2024-04, Vol.64, p.103899, Article 103899
Hauptverfasser: Pellicer-Garcia, L., Giraud, V., Hurson, C., Corriger, J., Worbe, N., Lefèvre, S.
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Depuis la première promotion du Diplôme d’études spécialisées (DES) d’allergologie en 2017, 205 postes ont été ouverts et tous ont été pourvus. L’Association des jeunes allergologues français (AJAF) et le Conseil national professionnel d’allergologie (CNPA) ont souhaité faire un état des lieux concernant l’orientation des premiers allergologues diplômés et les projets de ceux encore en formation. Évaluer les projets professionnels des jeunes allergologues français, issus du DES d’allergologie. Méthodes Nous avons réalisé une enquête entre le 29/10 et le 09/12/2023, via un questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux et les listes de diffusion de l’AJAF et du CNPA. Soixante-dix-sept questionnaires ont été recueillis, soit un taux de réponse de 38 % (sur 205 sondés) dont 10 à 14 réponses par promotion, par l’ensemble des subdivisions (1 à 10 réponses par subdivision). Concernant les perspectives d’exercice, 79 % envisagent une activité mixte, 36 % libérale, 35 % hospitalière, 10 % salariée et 9 % dans un laboratoire de recherche. Les Unités Transversales d’Allergologie (UTA) intéressent 74 % des personnes. Quarante-cinq pour cent souhaitent dédier leur temps de travail à respectivement 60 % pour les consultations et 40 % pour les hospitalisations de jour. Quatre-vingt-quatorze pour cent des personnes se disent heureuses dans cette spécialité même si plusieurs craintes ont été soulevées : le faible nombre d’internes formés malgré la demande croissante, la faible cotation des actes, la concurrence des postes avec ceux d’autres DES faisant des formations complémentaires en allergologie. Si la spécialité est attrayante, le faible effectif d’allergologues formés est préoccupant à la lumière des prévisions de l’Organisation mondiale de la santé pour 2050, estimant à 50 % la prévalence des maladies allergiques à l’échelle mondiale. Les jeunes allergologues aspirent majoritairement à une pratique mixte. L’enjeu des prochaines années sera de conforter la place des allergologues face à la pluralité des spécialités qui peuvent se former en allergologie et valoriser leur exercice, que ce soit au sein d’UTA ou non.
ISSN:1877-0320
1877-0320
DOI:10.1016/j.reval.2024.103899