P63 - Impact de l'exposition au bruit environnemental sur le pronostic à un an après un premier infarctus du myocarde

Les maladies cardiovasculaires, en particulier l'infarctus du myocarde (IDM), demeurent la principale cause de décès mondiale. Bien que le lien entre le bruit et le risque de survenue d'infarctus soit établi, l'impact spécifique de l'exposition au bruit sur le pronostic post-IDM...

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Veröffentlicht in:Journal of Epidemiology and Population Health 2024-05, Vol.72, p.202503, Article 202503
Hauptverfasser: Plomb, M., Pujol, S., Maza, M., Bernard, N., Diallo, K., Cottin, Y., Zeller, M., Mauny, F.
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Les maladies cardiovasculaires, en particulier l'infarctus du myocarde (IDM), demeurent la principale cause de décès mondiale. Bien que le lien entre le bruit et le risque de survenue d'infarctus soit établi, l'impact spécifique de l'exposition au bruit sur le pronostic post-IDM demeure mal connu. L'objectif principal est d'analyser la relation entre l'exposition au bruit environnemental, notamment la nuit, et le pronostic à un an après un premier IDM. Cette étude observationnelle s'appuie sur les données de l'observatoire des Infarctus de Côte d'Or (RICO). Les patients majeurs, habitant l'unité urbaine de Dijon, hospitalisés pour un premier IDM entre 2004 et 2008 et présentant une survie d'au moins 28 jours post-IDM ont été inclus. L'occurrence d'un événement cardiovasculaire majeur (MACE) définissait le critère de jugement principal composite de morbi-mortalité. Les expositions environnementales autour du domicile des patients ont été évaluées à l'aide de modèles de prévision du bruit (logiciel MITHRA-SIG) et de la pollution atmosphérique (logiciel ADMS Urban) dans l'environnement, validés par des campagnes de mesure. Le niveau de bruit a été quantifié en façade du bâtiment d'habitation de chaque patient pour deux périodes : sur 24 heures (LAeq,24h) et pendant la nuit (Lnight). La concentration en dioxyde d'azote (NO2) et en particules fines d'un diamètre inférieur à 10 µm (PM10) a été calculée mensuellement dans les 50 m autour de l'habitation. L'indice de défaveur sociale (Fdep), défini à l’échelle de l'IRIS, a été utilisé. Un modèle de Cox avec prise en compte de données d'exposition dépendantes du temps a été implémenté. Les variables d'ajustement suivantes ont été considérées : âge, sexe, indice de déprivation Fdep, score de GRACE (Global Registry of Acute Coronary Events), fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG), hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme, diabète, concentration en PM10, concentration en NO2. Une analyse stratifiée sur l’âge et différentes analyses de sensibilité ont été conduites. Au total, 864 patients ont été inclus dans l’étude, dont 19 % (n=164) ont présenté un MACE au cours de l'année de suivi, principalement sous la forme de décès d'origine cardio-vasculaire (32 %). En analyse multi-variable, une augmentation de 10 dB(A) de Lnight était associée à une augmentation de 26 % du risque de MACE à un an (Hazard ratio (HR) : 1,26 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % : 1,10-1,45) ; la même tendance était obser
ISSN:2950-4333
DOI:10.1016/j.jeph.2024.202503