P11 - Pathologies des enfants en France métropolitaine, en 2018, à partir des données du SNDS et association avec le désavantage social
Au 1er janvier 2019, la France métropolitaine comptait 13,9 millions de mineurs. Un rapport de la Cour des comptes de 2021, mettait en avant les difficultés à caractériser la santé des enfants par manque d'informations régulières. De plus, des associations existent entre les mauvaises condition...
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Veröffentlicht in: | Journal of Epidemiology and Population Health 2024-05, Vol.72, p.202451, Article 202451 |
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Hauptverfasser: | , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au 1er janvier 2019, la France métropolitaine comptait 13,9 millions de mineurs. Un rapport de la Cour des comptes de 2021, mettait en avant les difficultés à caractériser la santé des enfants par manque d'informations régulières. De plus, des associations existent entre les mauvaises conditions socio-économiques, y compris au plus jeune âge, et une moins bonne santé, physique et mentale. Les objectifs de cette étude observationnelle étaient de décrire les maladies prises en charge par une affection longue durée (ALD) ou lors d'une hospitalisation selon l’âge et le niveau de défavorisation.
Cette étude, réalisée à partir des données du Système national des données de santé, portait sur les individus de moins de 18 ans au 31/12/2018, vivant en France métropolitaine avec au moins un remboursement par l'Assurance maladie en 2018. Les informations des individus ont été incluses sur un an depuis le premier jour du mois d'anniversaire en 2018. Nous avons étudié la prévalence des ALD, la fréquence des diagnostics d'hospitalisations et d'hospitalisations potentiellement évitables en regard de leur motif, d'après une liste de 24 pathologies établie par une étude néo-zélandaise. Deux marqueurs de défavorisation ont été retenus : l'indice de défavorisation de la commune de résidence (FDep) et l'affiliation à la CMUc. Les prévalences des pathologies en fonction de la défavorisation ont été standardisées sur l’âge et le sexe en utilisant la population totale comme population de référence. Des ratios ont été calculés pour comparer les individus avec ou sans CMUc (rCMUc/Non) et les individus vivant dans les communes les plus défavorisées et les moins défavorisées (rQ5/Q1).
Nous avons inclus 13,2 millions d'individus, l’âge médian était de 9 ans et 51,2 % étaient des garçons. La répartition selon les quintiles du FDep était homogène et 17,5 % des individus étaient bénéficiaires de la CMUc. La prévalence des ALD était de 4 %. Parmi les 10 ALD les plus fréquentes, 6 étaient des troubles mentaux et du comportement, la plus fréquente étant les troubles envahissants du développement (0,5%). La prévalence des ALD augmentait selon la défavorisation sociale (rQ5/Q1=1,44, rCMUc/Non=1,61) avec des ratios proches de 2 pour les ALD psychiatriques. Sur une période d'un an, 9 % des enfants avaient été hospitalisés avec comme diagnostics les plus fréquents les maladies digestives (comprenant les pathologies dentaires) et respiratoires. Le recours aux soins hospitaliers était plus fréque |
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ISSN: | 2950-4333 |
DOI: | 10.1016/j.jeph.2024.202451 |