Intégration d’exosquelettes chez les bagagistes à l’aéroport CDG

Les entreprises relatent des problèmes de maintien en emploi pour les bagagistes en galerie de l’aéroport CDG qui sont âgés et exposés à une activité physique soutenue. La difficulté de mise en œuvre de mesure de prévention amène le gestionnaire de l’aéroport, les compagnies aériennes et les prestataires a expérimenté des exosquelettes. Une démarche structurée et participative a été mise en place. Un comité de pilotage est constitué (2 prestataires, 1 compagnie aérienne, 2 SPSTI, l’INRS, la CRAMIF) conformément à la démarche d’intégration d’exosquelette (INRS – guide AFNOR AC Z68-800). L’expérimentation a ciblé l’activité de chargement de conteneurs en carrousel et s’est déroulée sur 18 mois en 3 étapes : préparation, aide à la décision et évaluations de l’interaction homme-exosquelette. L’évaluation subjective repose sur le modèle de l’acceptabilité de l’INRS pour comprendre les raisons de l’adoption ou non des dispositifs. La cardiofréquencemétrie (CFM) a permis d’estimer le coût cardiaque sans/avec exosquelette. L’assistance a été priorisée sur les mouvements en flexion du tronc, pour des tâches dynamiques de manutention de charges lourdes, avec un dispositif