Reprise du travail après un syndrome coronarien aigu chez les hommes en activité professionnelle
Les syndromes coronaires aigus (SCA) touchent une population active en constant rajeunissement. Un des piliers de la prise en charge des patients coronariens réside dans la réalisation d’une réintégration professionnelle prompte et exhaustive. Divers facteurs, tant d’ordre médical que socioprofessio...
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Veröffentlicht in: | Archives des maladies professionnelles et de l'environnement 2024-05, Vol.85 (2-3), p.102240, Article 102240 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | Les syndromes coronaires aigus (SCA) touchent une population active en constant rajeunissement. Un des piliers de la prise en charge des patients coronariens réside dans la réalisation d’une réintégration professionnelle prompte et exhaustive. Divers facteurs, tant d’ordre médical que socioprofessionnel, interviennent de manière concomitante dans ce processus, influençant ainsi les délais et les modalités associés à la reprise professionnelle.
identifier les facteurs prédictifs professionnels et extra-professionnels qui déterminent la reprise du travail après un syndrome coronarien aigu.
Étude transversale descriptive menée de 2014 à 2017, portant sur des hommes actifs âgés de moins de 60 ans hospitalisés pour un syndrome coronarien aigu à l’hôpital universitaire de Bizerte. Les données médicales ont été extraites des dossiers d’hospitalisation et les informations sociodémographiques et professionnelles ont été recueillies via un questionnaire lors de consultations ou d’entretiens téléphoniques.
L’étude a intéressé 76 patients tous de sexe masculin. L’âge moyen était de 52,37 ans, l’ancienneté professionnelle était de 23 ans. Les patients avaient des antécédents de diabète dans 32,5 % des cas et d’hypertension artérielle dans 37,5 % des cas. Le motif d’admission était une douleur thoracique dans 92,5 %. Le délai entre le diagnostic positif et la coronarographie était de 13,57 jours. À la coronarographie la sténose était monotronculaire dans 48,8 %, bitronculaire 18,8 %, tritronculaire 28,7 %, il n’y avait de sténose dans 2,5 % des cas. Le taux de retour au travail était de 69,7 % avec un délai moyen de 61,15 jours. Cette reprise était associée au travail dans le secteur public (p=0,025) et à une fraction d’éjection systolique>45 % (p=0,02). Par ailleurs, le travail posté (p=0,03) et l’existence de complications notamment l’insuffisance cardiaque et les troubles du rythme et l’état de choc cardiogénique (p=0,019) étaient fortement liées à la non reprise de l’activité professionnelle.
Cette étude a permis de déterminer certains facteurs influençant le retour au travail après un syndrome coronarien aigu. Mettre le point sur ces facteurs, permet de prédire précocement le devenir professionnel du patient et de contribuer à une prise en charge médicale et sociale optimale en vue d’une meilleure réinsertion professionnelle. |
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ISSN: | 1775-8785 |
DOI: | 10.1016/j.admp.2024.102240 |