La prévalence de la violence contre les médecins internes au centre hospitalier universitaire de Casablanca : étude transversale
La violence contre les médecins est un phénomène mondial dans les pays en développement comme dans les pays développés, la prévalence de la violence au travail a été estimée à 61,9–69 % par certaines méta-analyses. Par conséquent, cette étude a été menée pour déterminer la prévalence de la violence...
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Veröffentlicht in: | Archives des maladies professionnelles et de l'environnement 2023-10, Vol.84 (5), p.101823, Article 101823 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La violence contre les médecins est un phénomène mondial dans les pays en développement comme dans les pays développés, la prévalence de la violence au travail a été estimée à 61,9–69 % par certaines méta-analyses. Par conséquent, cette étude a été menée pour déterminer la prévalence de la violence contre les internes en médecine au CHU de Casablanca et les facteurs qui y sont associés.
Il s’agit d’une étude descriptive et transversale menée en mars 2017 auprès d’un échantillon exhaustif de 90 internes en médecine du centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca à l’aide d’un questionnaire pré-testé auto-administré. Les variables étudiées relatives aux violences envers les médecins internes sont : la violence physique, la violence verbale, les propos sexistes et l’harcèlement sexuel. Des tests statistiques ont été utilisés pour tester l’association entre les facteurs et la violence. Les facteurs avec un p≤0,05 ont été considérés comme des facteurs associés. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées à l’aide du logiciel SPSS version 16.0.
Près de 97 % des internes ont déclaré avoir déjà subi une violence au CHU de Casablanca, quelle que soit sa nature, 36,4 % ont déclaré avoir subi des violences physiques à l’hôpital, 71,9 % des violences ont eu lieu à l’intérieur d’un service hospitalier, principalement aux urgences (93 %). L’agresseur était un proche du patient dans plus de 78 % des cas. Près de 86 % des internes ont subi des violences verbales, 32 % ont fait l’objet de propos sexistes dont les principales victimes (90 %) étaient des femmes. De plus, 10,2 % des internes ont subi du harcèlement sexuel. Le sexe féminin était statistiquement associé à la violence verbale (p=0,037) et aux propos sexistes (p=0,002).
La violence contre les médecins est un problème de santé publique et sa prévalence est assez élevée. Un effort global est nécessaire de la part de toutes les parties prenantes, y compris la communauté des soins de santé, le gouvernement, les forces de l’ordre, la société civile et les organisations internationales.
Violence against doctors is a global phenomenon in both developing and developed countries, the prevalence of workplace violence has been estimated at 61.9–69% by some meta-analyses. Therefore, this study was conducted to determine the prevalence and factors associated with violence against medical interns at the Casablanca university hospital.
This is a descriptive and cross-sectional study conducted in Marc |
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ISSN: | 1775-8785 |
DOI: | 10.1016/j.admp.2023.101823 |