Enquête d’évaluation de la transmission de la filariose lymphatique en milieu scolaire, 3 ans après l’arrêt du traitement de masse à l’albendazole et à l’ivermectine dans les 7 districts endémiques du Togo

Résumé Une enquête a été réalisée en 2012 en vue de vérifier le niveau de la transmission de Wuchereria bancrofti 3 ans après l’arrêt du traitement de masse dans les 7 districts endémiques du Togo. La méthode utilisée est celle recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Les 7 districts ont...

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Veröffentlicht in:Bulletin de la Société de pathologie exotique 2015-08, Vol.108 (3), p.181-187
Hauptverfasser: Dorkenoo, A. M., Sodahlon, Y. K., Bronzan, R. N., Yakpa, K., Sossou, E., Ouro-Medeli, A., Teko, M., Seim, A., Mathieu, E.
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Résumé Une enquête a été réalisée en 2012 en vue de vérifier le niveau de la transmission de Wuchereria bancrofti 3 ans après l’arrêt du traitement de masse dans les 7 districts endémiques du Togo. La méthode utilisée est celle recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Les 7 districts ont été regroupés en 4 unités d’évaluation (UE). La recherche de l’antigène filarien par la carte immunochromatographique ICT a été faite chez des enfants âgés de 6 et 7 ans sélectionnés en milieu scolaire selon la technique d’échantillonnage en grappes. Une UE est qualifiée avoir passé le test avec succès lorsque le nombre de cas positifs retrouvés est inférieur au nombre critique qui est de 18 pour chacune des 4 UE. Sur les 1 706 enfants enquêtés dans l’UE Tone-Kpendjal, les 1 549 dans l’UE Binah-Doufelgou, les 1 550 dans l’UE Kozah et les 1 575 dans l’UE Amou-Haho, 8 (0,46 %), 1 (0,08 %), 0 (0,00 %) et 4 (0,25 %) cas respectivement ont été retrouvés positifs correspondant à des taux très en dessous du seuil-critique. De plus, l’ensemble de ces 13 cas positifs à l’ICT se sont révélés négatifs aux examens supplémentaires (recherche d’une microfilarémie nocturne et d’antigènes circulants par l’ELISA-Og4C3). Le risque de recrudescence de l’infection est donc resté faible dans les 7 districts, 3 ans après l’arrêt des traitements.
ISSN:0037-9085
1961-9049
DOI:10.1007/s13149-014-0408-z