Fréquence du déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (A-376/202) dans trois groupes ethniques vivant en zone d’endémie palustre au Mali

Résumé Cette étude avait pour objectif de déterminer la fréquence du déficit en G6PD érythrocytaire (A- 376/202 )dans trois groupes ethniques au Mali et de vérifier si cette fréquence observée chez les Peulh expliquerait leur protection particulière précédemment décrite contre le paludisme. Les étud...

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Veröffentlicht in:Bulletin de la Société de pathologie exotique 2014, Vol.107 (3), p.165-170
Hauptverfasser: Dolo, A., Maiga, B., Guindo, A., Diakité, S. A. S., Diakite, M., Tapily, A., Traoré, M., Sangaré, B., Arama, C., Daou, M., Doumbo, O.
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Résumé Cette étude avait pour objectif de déterminer la fréquence du déficit en G6PD érythrocytaire (A- 376/202 )dans trois groupes ethniques au Mali et de vérifier si cette fréquence observée chez les Peulh expliquerait leur protection particulière précédemment décrite contre le paludisme. Les études ont été menées au Mali, en zone sahélienne où les Dogon et les Peulh vivent en sympatrie, puis en zone de savane soudanienne dans une population de Malinké. L’échantillon d’étude était constitué de 90 Dogon, de 42 Peulh et de 80 Malinké chez lesquels nous avons procédé à la détermination de la charge parasitaire à P. falciparum et au dépistage du déficit en G6PD érythrocytaire par la PCR par la mise en exergue des mutations 376 et 202. Les résultats de l’étude ont montré que le variant (A) caractérisé par une mutation au niveau du nucléotide 376 et une activité normale était retrouvé à une fréquence de 88,9 % chez les Dogon, 97,6 % chez les Peulh et 86,7 % chez les Malinké. La fréquence du variant déficitaire (A- 376/202 ) chez les femmes (hétérozygotie) était de 7,8 % (7/88) chez les Dogon et de 2,4 % (1/42) chez les Peulh et de 9,3 % (7/75) chez les Malinké. Par contre, le variant (A- 376/202 ) était retrouvé a une fréquence de 2,2 % (2/90) chez les hommes dans la population dogon, 0 % chez les Peulh et de 4 % (3/75) chez les Malinké. Nous n’avons pas trouvé d’homozygote dans notre population d’étude. Cette étude montre que le déficit en G6PD érythrocytaire (A- 376/202 ) ne diffère pas significativement entre les trois groupes ethniques, Malinké, Dogon et Peulh.
ISSN:0037-9085
1961-9049
DOI:10.1007/s13149-014-0372-7