Profil épidémio-clinique des toxidermies bulleuses chez l’enfant à Abidjan (Côte d’Ivoire)

Résumé Les toxidermies bulleuses telles que les syndromes de Stevens Johnson (SJS) et de Lyell semblent moins fréquentes chez l’enfant Cette étude rétrospective à visée descriptive avait pour but de décrire le profil épidémiologique, clinique et étiologique de ces toxidermies chez l’enfant africain...

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Veröffentlicht in:Bulletin de la Société de pathologie exotique 2014, Vol.107 (3), p.142-145
Hauptverfasser: Kourouma, H. S., Kouassi, Y. I., Diabaté, A., Sangaré, A., Ecra, E. J., Kaloga, M., Gbery, I. P., Kouassi, A., Kassi, K., Yoboué, Y. P.
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Résumé Les toxidermies bulleuses telles que les syndromes de Stevens Johnson (SJS) et de Lyell semblent moins fréquentes chez l’enfant Cette étude rétrospective à visée descriptive avait pour but de décrire le profil épidémiologique, clinique et étiologique de ces toxidermies chez l’enfant africain au centre de dermatologie du CHU de Treichville d’Abidjan (Côte d’ivoire) pendant 10 ans. Avec 27 cas, les enfants représentaient 14,1 % des toxidermies soit une fréquence hospitalière estimée à 0,01%. Le sex-ratio (H/F) était de 1,2. L’âge moyen était de 10,3 ans. Le SJS avec 18 cas (66,7 %) venait en premier, suivi du syndrome de Lyell avec 9 cas (33,3 %). Les médicaments incriminés étaient dominés par la sulfadoxine-pyriméthamine (25,9 %). Le délai moyen d’apparition des lésions depuis la prise médicamenteuse était de 8,2 jours. Un seul enfant sur les sept dépistés pour le VIH était positif. Trois enfants atteints du syndrome de Lyell (11,1 %) sont décédés.
ISSN:0037-9085
1961-9049
DOI:10.1007/s13149-014-0360-y