Le suicide en cancérologie : un tabou ?
Résumé Il est classique d’affirmer que les patients cancéreux se suicident peu. Nombre de cliniciens rapportent souvent le vécu empirique selon lequel les patients atteints de cancer se suicident plutôt moins que les autres. Il semble que cette idée classique, cette idée reçue ou plutôt cette impres...
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Veröffentlicht in: | Psycho-oncologie 2016-03, Vol.10 (1), p.45-50 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Résumé
Il est classique d’affirmer que les patients cancéreux se suicident peu. Nombre de cliniciens rapportent souvent le vécu empirique selon lequel les patients atteints de cancer se suicident plutôt moins que les autres. Il semble que cette idée classique, cette idée reçue ou plutôt cette impression (en lien avec le vécu empirique) que le cancer puisse agir comme un facteur de protection quant au risque suicidaire, résiste dans les milieux oncologiques aux études scientifiques publiées sur le sujet qui démontrent clairement le contraire. Les équipes, travaillant dans ce contexte spécifique de la cancérologie au sein duquel la question de la mort se pose inéluctablement, doivent tirer les enseignements de cette littérature et apprendre à connaître et à appréhender la clinique différentielle de la crise suicidaire (des idées de mort souhaitée au passage à l’acte réussi). N’y a-t-il pas en effet urgence à se mettre au clair sur ces questions alors que cette problématique se trouve aujourd’hui brouillée par le discours social sur l’aide au suicide et le suicide assisté. |
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ISSN: | 1778-3798 1778-381X |
DOI: | 10.1007/s11839-016-0558-2 |