La place des scientifiques dans un processus de gestion intégrée des zones côtières : évaluation des pressions polluantes d’origine terrestre sur la baie du Robert (Martinique)
Située dans l’Arc des Petites Antilles, la Martinique est une petite île volcanique caractérisée par de nombreux écosystèmes marins remarquables. Ce territoire insulaire est soumis à de nombreuses pressions anthropiques qui ont un impact environnemental croissant sur la ressource en eau. Ces pressio...
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Veröffentlicht in: | VertigO : la revue électronique en sciences de l'environnement 2006-12 |
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Hauptverfasser: | , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Située dans l’Arc des Petites Antilles, la Martinique est une petite île volcanique caractérisée par de nombreux écosystèmes marins remarquables. Ce territoire insulaire est soumis à de nombreuses pressions anthropiques qui ont un impact environnemental croissant sur la ressource en eau. Ces pressions se trouvent exacerbées sur les littoraux qui concentrent l’ensemble des enjeux liés au développement durable. Troisième commune de la Martinique, la ville du Robert devient un pôle urbain incontournable qui doit veiller à préserver le milieu naturel de sa baie. La commune a donc engagé en 2006 avec plusieurs partenaires scientifiques un processus de Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC). Le havre robertin est en effet un site caractérisé par deux enjeux environnementaux prioritaires : la diffusion des pollutions chimiques et organiques et l’envasement accéléré du milieu récepteur. La première étape de cette démarche a été la caractérisation de « l’éco-socio-système » côtier du Robert, et notamment le diagnostic environnemental à l’échelle du territoire. Les scientifiques ont tenté de répondre de manière spécifique aux attentes des gestionnaires du territoire en s’attachant à porter une casquette d’acteur et de médiateur de la GIZC. Les indicateurs environnementaux mis en place ont ainsi permis de réaliser un état des lieux des enjeux prioritaires sur le bassin versant et fournissent des premiers outils d’aide à la décision pour la collectivité. Les travaux des sciences économiques et sociales ont abordé la perception de la démarche GIZC par un groupe d’acteurs locaux : les pêcheurs. C’est en revanche sur ce dernier point, sur l’appropriation de la démarche GIZC par les différents acteurs du territoire, que doivent être poursuivis les efforts afin d’inscrire ces travaux dans la durabilité et définir ensuite des outils de planification adaptés. |
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ISSN: | 1492-8442 |
DOI: | 10.4000/vertigo.2596 |