Étude de la diversité floristique des ptéridophytes à Brazzaville, Congo

L’étude de la diversité floristique des ptéridophytes est menée au sein de l’écosystème forestier urbain de Brazzaville, très anthropisé et dont la flore, notamment les ptéridophytes, est mal connue. L’inventaire floristique itinérant ressort 24 espèces représentant à 19 genres et 11 familles dont l...

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Veröffentlicht in:VertigO : la revue électronique en sciences de l'environnement 2018
Hauptverfasser: Kimpouni, Victor, Lenga-Sacadura, Marie Yvette, Chaîph Mamboueni, Josérald, Niamba, Lucien
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’étude de la diversité floristique des ptéridophytes est menée au sein de l’écosystème forestier urbain de Brazzaville, très anthropisé et dont la flore, notamment les ptéridophytes, est mal connue. L’inventaire floristique itinérant ressort 24 espèces représentant à 19 genres et 11 familles dont les Polypodiaceae rassemblent 83,33 % des taxons. Des taxons recensés, Pteris vittata connu d’ailleurs est nouvellement identifié au Congo. En rapport avec le type d’habitat, les épiphytes sont prépondérants avec 6 espèces réparties dans 2 familles Polypodiaceae (83,3 %) et Davalliaceae (16,7 %). La flore des milieux humides compte 5 espèces regroupées dans quatre familles ainsi qu’il suit : Adiantaceae (20 %), Athyriaceae (40 %), Schizaeaceae (20 %), Blechnaceae (20 %). Les Ptéridophytes terrestres regroupent 3 espèces, avec une prédominance des Dennstaedtiaceae (66,66 %). Cette distribution met en évidence deux groupes : (i) un groupe d’espèces dites bioindicateurs écologiques parfaits, spécialisées à un biotope bien défini et satisfaisant à des exigences écologiques particulières ; (ii) le second est constitué de taxons (non bio-indicateurs) presque indifférents aux conditions du milieu. Au regard des adaptations développées, de la diversité et spécificité des biotopes occupés, et des services bioécologiques reconnus aux Ptéridophytes, ils n’en constituent pas moins un bon matériel didactique et/ou support des enseignements des sciences de la vie. L’analyse phytogéographique révèle que l’élément à large distribution (75 % de taxons) domine l’élément endémique (25 %). L’aménagement des voiries en général et la dégradation de l’écosystème forestier urbain, suite aux actions anthropiques récurrentes et de niveau d’intensité plus élevé, impactent fortement le développement des populations de ptéridophytes dans la ville de Brazzaville.
ISSN:1492-8442
DOI:10.4000/vertigo.23458