Vogliamo anche le rose (2007) d’Alina Marazzi : entre documentaire et fiction
Dans un monde saturé d’images, où toute image est une mise en scène, où la croyance positiviste en sa « vérité » n’est plus de mise, la recherche de formes et d’esthétiques nouvelles susceptibles de représenter et d’interpréter la réalité sociale et politique est au cœur du cinéma politique italien...
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Veröffentlicht in: | Transalpina 2016, p.213-226 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans un monde saturé d’images, où toute image est une mise en scène, où la croyance positiviste en sa « vérité » n’est plus de mise, la recherche de formes et d’esthétiques nouvelles susceptibles de représenter et d’interpréter la réalité sociale et politique est au cœur du cinéma politique italien d’aujourd’hui. Le film d’Alina Marazzi Vogliamo anche le rose (2007), qui retrace les luttes des femmes depuis la période pré-68 jusqu’à la fin des années 1970, témoigne de cette volonté de renouveler le genre documentaire. À travers l’expérimentation de stratégies discursives inédites et audacieuses, de l’hybridation entre documentaire et fiction, Alina Marazzi réfléchit sur les potentialités expressives du genre. Par son dispositif formel qui mêle, dans un montage intertextuel et multimédia, des genres hétérogènes, mais aussi à travers le dialogue permanent et dialectique entre la parole et l’image, la réalisatrice ouvre un espace, un « entre-deux » poétique et subjectif, à l’intérieur duquel, loin de la rhétorique du « réalisme » documentaire, elle cherche à redonner aux images une valeur de témoignage et de vérité. |
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ISSN: | 1278-334X 2534-5184 |
DOI: | 10.4000/transalpina.460 |