Henri Michaux

Relire Michaux avec des yeux neufs ? Une gageure face à l’abondance du discours critique déjà engrangé. Une nécessité, pourtant, à l’heure d’une entrée dans la collection de la Pléiade qui offre au regard le déploiement de la totalité de l’œuvre dans le champ poétique comme dans le domaine pictural...

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Veröffentlicht in:Textyles : revue des lettres belges de langue française 2006
Hauptverfasser: Aron, Paul, Audin, Charlyne, Bertrand, Jean-Pierre, Bourgeault, Jean-François, Carion, Jacques, Daems, Catherine, Delhalle, Nancy, Demoulin, Laurent, Denis, Benoît, Goraj, Sylviane, Goriely, Serge, Halen, Pierre, Hick, Anne-Laure, Isaac, Olivier, Jago-Antoine, Véronique, Kisters, Paul-Étienne, Klinkenberg, Jean-Marie, Parish, Nina, Piret, Pierre, Roland, Hubert, Rosier, Jean-Maurice, Royère, Anne-Christine, Vrydaghs, David
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Zusammenfassung:Relire Michaux avec des yeux neufs ? Une gageure face à l’abondance du discours critique déjà engrangé. Une nécessité, pourtant, à l’heure d’une entrée dans la collection de la Pléiade qui offre au regard le déploiement de la totalité de l’œuvre dans le champ poétique comme dans le domaine pictural ; au moment aussi où d’importants travaux biographiques permettent une approche nouvelle des dérobades identitaires incessantes de l’auteur de Mouvements. Relire Michaux avec des yeux neufs ? Une exigence pour dénouer les rapports complexes noués avec sa Belgique natale. Et une opportunité stimulante, quand se profile une nouvelle génération de chercheurs venus de Belgique et de France, bien sûr (comme Jean-Pierre Bertrand, Catherine Daems, Laurent Demoulin, Sylviane Goraj, David Vrydaghs ou Anne-Christine Royère) mais aussi d’Angleterre (Nina Parish) et du Québec (Jean-François Bourgeault), avides d’investir les nouveaux espaces de sens ainsi dégagés. Textyles leur ouvre ses pages. Et le résultat ne manque pas d’étonner : coups de projecteurs inédits sur les stratégies éditoriales des années vingt (lectures inspirantes, participation aux revues, réception critique...), décodage à la loupe des entrelacs entre mots et images (e.a. à travers la question du corps, du mouvement et du rythme), inter-rogation stimulante sur les codes de lecture (de la conquête mot à mot du poème jusqu’au partena-riat savamment équivoque avec le lecteur)... De nouvelles voix, et de nouveaux repères. Afin que se poursuive l’invention toujours continuée des mouvements tracés par ce géant aux pieds d’argile.
ISSN:0776-0116
2295-2667
DOI:10.4000/textyles.323