Le capacity building ou comment construire sa place à travers la construction de compétences collectives
Depuis plusieurs décennies, l’habitat individuel est resté le mode de vie privilégié des Français et, plus largement, des Européens (Damon, 2017). Tributaires de l’action privée, les quartiers résidentiels périurbains continuent à se développer tous azimuts et ce malgré les orientations politiques v...
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Veröffentlicht in: | Territoire en mouvement (Villeneuve-d'Ascq) 2021-09 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Depuis plusieurs décennies, l’habitat individuel est resté le mode de vie privilégié des Français et, plus largement, des Européens (Damon, 2017). Tributaires de l’action privée, les quartiers résidentiels périurbains continuent à se développer tous azimuts et ce malgré les orientations politiques visant à « faire la ville sur la ville » (ALUR, 2014). La vivacité du débat qu’ils suscitent illustre les clivages et les convergences, mais aussi les avantages et les inconvénients de ces espaces urbanisés en cours de formation. Cette évolution des points de vue pose le pavillonnaire comme un espace en pleine mutation. Or la fabrique de la ville sur elle-même impose de faire avec les habitants en place, ce qui conduit à deux types de questionnements : • Un premier sur ce qui existe : quelle place occupent les habitants déjà là ? Quelles sont les forces en place ? • Un second interrogeant les logiques de renouvellement donc à la fois la vision (ce qu’il peut être fait) et la place des parties prenantes dans le processus : comment impliquer les habitants en place ? Quelle place pour les futurs habitants ? Pour y répondre, cet article rend compte de recherche action explorant les processus de capacity building, définis comme les processus de construction de compétences collectives. Ces expérimentations testent des leviers d’action permettant de déclencher des logiques de projet. Un cadrage théorique sur les processus de capacity building posera d’abord les bases de la réflexion et explicitera les outils conceptuels mobilisés pour faire émerger des scènes de débat et favoriser la montée en compétences collectives des acteurs impliqués. Ensuite, une analyse comparative des deux cas étudiés mettra en évidence la diversité des espaces périurbains, tout en révélant les enjeux communs auxquels ils font face. Enfin, les processus de recherche action seront analysés et montreront de quelle manière les habitants prennent place dans les processus de transformation à l’œuvre. In fine, cet article mettra en évidence les points de convergence possibles entre « projet individuel » et « projet collectif », en s’appuyant sur la création de nouveaux espaces de négociation et de coopération. |
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ISSN: | 1954-4863 1950-5698 |
DOI: | 10.4000/tem.7795 |