Twilight : une critique en clair-obscur
Deux phénomènes éditoriaux ont imposé en ce début de millénaire le concept de littérature « jeune adulte » : Harry Potter de J.K. Rowling et Twilight de Stephenie Meyer. Leur fond, mêlant magie et quotidien, comme leur forme, transmédiatique notamment, se ressemblent, et pourtant… Leur sort est bien...
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Veröffentlicht in: | Strenæ 2017-07 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Deux phénomènes éditoriaux ont imposé en ce début de millénaire le concept de littérature « jeune adulte » : Harry Potter de J.K. Rowling et Twilight de Stephenie Meyer. Leur fond, mêlant magie et quotidien, comme leur forme, transmédiatique notamment, se ressemblent, et pourtant… Leur sort est bien différent ! Car si la première série a réussi à transformer l’essai populaire en succès critique, la seconde reste largement méprisée. Pourquoi ? D’où vient donc la gêne sur cette saga-là ? Les arguments avancés sont d’ordre esthétique (l’auteure ne sait pas écrire), générique (elle trahit la figure du vampire) ou idéologique (avec une vision de la femme problématique), mais chacun révèle en réalité des mécanismes complexes de reconnaissance, questionnant le rapport de la société aux romans de genre, à ses lecteurs, et surtout, à ses lectrices. |
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ISSN: | 2109-9081 |
DOI: | 10.4000/strenae.1730 |