Famille ou belle-famille ?
Le système de parenté dans les sociétés occidentales modernes engendre, théoriquement, un type de filiation indifférenciée. La fin des lignées, favorisée par la disparition progressive du monde rural et par les réformes en matière de transmission patrimoniale, interdit normalement la préférence d’un...
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Veröffentlicht in: | SociologieS 2007 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le système de parenté dans les sociétés occidentales modernes engendre, théoriquement, un type de filiation indifférenciée. La fin des lignées, favorisée par la disparition progressive du monde rural et par les réformes en matière de transmission patrimoniale, interdit normalement la préférence d’une des deux parentés du couple. Dans la pratique pourtant, plusieurs enquêtes en milieu urbain ont déjà noté une tendance assez marquée à favoriser l’une des deux lignées, le plus souvent celle de la femme. Cette tendance, dans un couple, à favoriser la lignée de la femme aux détriments de celle de l’homme est plus connue sous le nom de matrilatéralité. Pourtant, en France, peu de travaux récents tentent d’en comprendre systématiquement les mécanismes. En nous appuyant sur l’exploitation d’une enquête de l’INSEE auprès de 6000 ménages portant sur les relations de parenté, on choisira ici plus spécifiquement de montrer comment l’analyse des échanges avec la belle-famille permet de mieux comprendre la matrilatéralité. |
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ISSN: | 1992-2655 |
DOI: | 10.4000/sociologies.842 |