Maladie psychique et sujet : les attributions de responsabilité dans une unité psychiatrique de réhabilitation
Lorsqu’un patient présente un comportement problématique au sein d’une unité psychiatrique, se pose la question de son (ir)responsabilité. Une telle question n’est pas anodine puisqu’une attribution de responsabilité à l’individu pourra mener à son exclusion alors qu’une attribution à sa maladie le...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | SociologieS 2016 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Lorsqu’un patient présente un comportement problématique au sein d’une unité psychiatrique, se pose la question de son (ir)responsabilité. Une telle question n’est pas anodine puisqu’une attribution de responsabilité à l’individu pourra mener à son exclusion alors qu’une attribution à sa maladie le destituera de son statut de sujet. De nombreux facteurs viennent moduler ces attributions de responsabilité, qui se font le plus souvent non pas sur un mode binaire (responsable/irresponsable) mais de manière conjonctive, nuancée et temporaire. Ce sont toutes les variations autour de l’attribution de responsabilité que se propose d’explorer cet article, sur la base d’une observation participante de deux ans dans une unité de réhabilitation. |
---|---|
ISSN: | 1992-2655 |
DOI: | 10.4000/sociologies.5338 |