Le refus du Logos asarkos chez Karl Barth et Robert W. Jenson dans le contexte du dialogue entre judaïsme et christianisme
Dans le dialogue entre judaïsme et christianisme, le statut du Logos asarkos — le Verbe de Dieu préexistant à son incarnation en Jésus — occupe une position déterminante qui cristallise les désaccords. La position de deux auteurs protestants rejetant l’idée traditionnelle du Logos asarkos est présen...
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Veröffentlicht in: | Revue des sciences religieuses 2020-02, p.27-48 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans le dialogue entre judaïsme et christianisme, le statut du Logos asarkos — le Verbe de Dieu préexistant à son incarnation en Jésus — occupe une position déterminante qui cristallise les désaccords. La position de deux auteurs protestants rejetant l’idée traditionnelle du Logos asarkos est présentée. Karl Barth, en refusant toute entité qui ne serait pas Jésus Christ tout en maintenant sa préexistence atemporelle avant l’incarnation, n’offre aucune possibilité nouvelle de rapprochement avec le judaïsme. En revanche, Robert W. Jenson, par l’introduction d’une temporalité récursive, permet de définir ce qui, dans l’éternité, précède la naissance de Jésus comme n’étant pas un état non-incarné du Fils mais une présence rétroactive à partir du futur. Cet article montre qu’en s’appuyant sur cette temporalité récursive appliquée à l’institution eucharistique, il est possible de rejoindre l’idée messianique juive contemporaine. |
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ISSN: | 0035-2217 2259-0285 |
DOI: | 10.4000/rsr.7281 |