Confiance, défiance et (abus d’) autorité dans l’éducation au Cambodge

Partout dans le monde, au cours des dernières décennies, l‘enseignement privé complémentaire s’est développé de façon considérable, parallèlement à la scolarité régulière. On appelle souvent « école de l’ombre » certaines formes d’enseignement complémentaire, car leurs programmes ressemblent à ceux...

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Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Revue internationale d'éducation de Sèvres 2016-10, p.125-136
Hauptverfasser: Bray, Mark, Liu, Junyan, Zhang, Wei, Kobakhidze, Magda Nutsa
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Partout dans le monde, au cours des dernières décennies, l‘enseignement privé complémentaire s’est développé de façon considérable, parallèlement à la scolarité régulière. On appelle souvent « école de l’ombre » certaines formes d’enseignement complémentaire, car leurs programmes ressemblent à ceux des classes ordinaires. Au Cambodge, il est fréquent que des cours parallèles complémentaires soient dispensés par des enseignants du secteur public, parfois même à leurs propres élèves et dans leurs propres établissements. Pour recruter des élèves pour leurs cours privés, les enseignants utilisent l’autorité qui leur est conférée en tant que professeurs. Cela peut limiter le développement de la confiance dans le système scolaire, mais la plupart des familles n’ont pas la possibilité de remettre en cause ces arrangements. Si l’exemple cambodgien peut être un cas extrême, l’article suggère que les caractéristiques de base de cette tendance valent pour de nombreux pays.
ISSN:1254-4590
2261-4265
DOI:10.4000/ries.5533