Les ateliers du chemin de fer de Tours et de sa région
Cette contribution propose un panorama historique – à la fois technique, social et politique – de l’implantation dans la région de Tours d’ateliers ferroviaires dédiés notamment à la réparation du matériel roulant. Abordant d’abord à l’échelle du XIXe siècle la mutation du site tourangeau initialeme...
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Veröffentlicht in: | Revue d’histoire des chemins de fer 2003 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Cette contribution propose un panorama historique – à la fois technique, social et politique – de l’implantation dans la région de Tours d’ateliers ferroviaires dédiés notamment à la réparation du matériel roulant. Abordant d’abord à l’échelle du XIXe siècle la mutation du site tourangeau initialement double (gares de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps), l’article revient ensuite plus précisément sur deux cas remarquables. D’une part les ateliers de réparation du matériel de Saint-Pierre-des-Corps, à travers la Grande Guerre et les années de l’entre-deux-guerres, marquées par des gains considérables de productivité et une lutte sociale particulièrement violente. Foyer très combatif sur le plan syndical, le site vit ses activités concédées au secteur privé par la Compagnie du Paris-Orléans puis à la SNCF en 1937 mais sans intégration des personnels à la communauté des cheminots. Il faudrait attendre 1983 pour que cela fût le cas, alors que le site se modernisait pour s’orienter vers l’entretien de matériel moteur autotracté moderne à deux étages. La concentration à Tours d’une part importante des charges de grande révision (fermeture des ateliers de Vitry) confirma cette orientation et permit ensuite au site tourangeau de maintenir une activité à la hauteur de ses effectifs en se concentrant sur le matériel moderne automoteur francilien et les TER. Dans un dernier mouvement, l’article traite de l’implantation et du développement à Tours des établissements Billard qui produisirent dans l’entre-deux-guerres, à partir d’un savoir-faire automobile, une gamme de véhicules automoteurs (autorail et draisines en voies étroites, métriques ou normales) destinés à l’industrie ou aux lignes coloniales. L’activité de l’entreprise se poursuivit après la reconstruction, notamment à l’export mais aussi en France, entre collaborations avec les CFD et la SNCF et réalisations originales tels l’autorail FNC. |
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ISSN: | 0996-9403 1775-4224 |
DOI: | 10.4000/rhcf.1755 |