Emprunts transnationaux et constitution du Musée de l’Homme
Dans l’entre-deux-guerres, la plupart des grands musées d’ethnographie occidentaux furent rénovés et restructurés, grâce à une volonté nouvelle d’instruire le grand public sur les régions lointaines du monde. Ces musées avaient été créés à la fin du xixe siècle, au moment où la conquête impériale, l...
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Veröffentlicht in: | Revue germanique internationale (Evry) 2015, p.169-186 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans l’entre-deux-guerres, la plupart des grands musées d’ethnographie occidentaux furent rénovés et restructurés, grâce à une volonté nouvelle d’instruire le grand public sur les régions lointaines du monde. Ces musées avaient été créés à la fin du xixe siècle, au moment où la conquête impériale, les fiertés nationales et la professionnalisation de l’anthropologie encourageaient la collecte scientifique des artéfacts des sociétés dites « primitives ». À Paris, Paul Rivet et Georges-Henri Rivère firent de l’ancien Musée d’ethnographie du Trocadéro, créé en 1878 et qui était assez marginal, l’un des musées anthropologiques les plus modernes au monde : le musée de l’Homme. Pour ce faire ils s’inspirèrent de modèles très variés sur le plan idéologique, comme les musées soviétiques et américains, profondément didactiques, ou les collections coloniales belges et hollandaises. Malgré les crises politiques et économiques des années 1930, on assiste ainsi de 1929 à 1938 à un moment particulièrement fort dans la circulation transnationale des modèles muséographiques en France. |
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ISSN: | 1253-7837 1775-3988 |
DOI: | 10.4000/rgi.1527 |