Le singe-soldat de Woyzeck
Dans Woyzeck, pièce inachevée et fragmentaire de Georg Büchner (1837), la question de l’anthropomorphisme est abordée lorsque le singe présent au début de la scène de foire (H1,1) entre en scène. Il s’agit d’un singe déguisé en soldat, qui symbolise ainsi dans un jeu de théâtre dans le théâtre le pu...
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Veröffentlicht in: | Recherches germaniques 2020, p.179-194 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | Dans Woyzeck, pièce inachevée et fragmentaire de Georg Büchner (1837), la question de l’anthropomorphisme est abordée lorsque le singe présent au début de la scène de foire (H1,1) entre en scène. Il s’agit d’un singe déguisé en soldat, qui symbolise ainsi dans un jeu de théâtre dans le théâtre le public du spectacle de la foire, composé en grande partie de militaires. Non seulement il présente des caractéristiques physiques humaines, puisqu’il se tient debout et porte un habit militaire, mais il imite aussi le comportement humain en faisant la révérence, en tirant au pistolet ou en jouant de la musique. Cet article porte sur la représentation de ce cas d’anthropomorphisme dans le film de Werner Herzog (1979), ainsi que sa mise en scène dans deux spectacles contemporains, celui de Stéphane Braunschweig (1999) et celui de Leander Haußmann (2014). L’analyse de ces spectacles permettra de voir en quoi la portée imaginaire de l’animal-humain permet d’enrichir les potentialités dans les pratiques scéniques et en quoi la scénographie peut mettre en valeur la représentation de l’anthropomorphisme. Nous envisagerons alors la mise en scène de l’anthropomorphisme comme un enjeu esthétique participant, dans le cas de Woyzeck, à une critique de la société. |
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ISSN: | 0399-1989 2649-860X |
DOI: | 10.4000/rg.5316 |