Malaysia Baru : réaménager la nouvelle dépendance du capitalisme malaisien à la Chine
À la suite des élections du 9 mai 2018, la Fédération de Malaisie est entrée dans une nouvelle ère, dite Malaysia Baru. Inattendu et historique, ce renversement guidé par le très vieux leader Mahathir Mohamad ouvre la voie à une reprise en main de la souveraineté du pays, face à la Chine. Sous le pr...
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Veröffentlicht in: | Revue de la régulation 2018-12 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | À la suite des élections du 9 mai 2018, la Fédération de Malaisie est entrée dans une nouvelle ère, dite Malaysia Baru. Inattendu et historique, ce renversement guidé par le très vieux leader Mahathir Mohamad ouvre la voie à une reprise en main de la souveraineté du pays, face à la Chine. Sous le précédent Premier ministre Najib Razak, la Chine, nouveau centre de gravité de l’Asie orientale s’était rapprochée de la Malaisie sur tous les plans au risque d’une dépendance accrue, accompagnée de corruption et d’un fort endettement public, sans pour autant en altérer les cohérences institutionnelles. Nous proposons, dans ce texte basé sur une enquête de terrain auprès des principales administrations économiques, une chronique des premières réformes en mettant l’accent sur les mesures prises vis-à-vis de la Chine. Il apparaît que la coopération entre les deux pays se reconfigure rapidement, mais non dans le sens d’une rupture : la relation s’approfondit dans le cadre d’une dépendance aménagée et consentie à la Chine, tandis que c’est le régime d’accumulation malaisien, dominé par l’État et l’insertion internationale, issu de la Nouvelle politique économique de 1971, qui pourrait s’en trouver transformé en direction d’une répartition des revenus moins défavorable au travail. |
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ISSN: | 1957-7796 |
DOI: | 10.4000/regulation.13949 |