Grottes et dolmens
Dans le bassin nord-occidental de la Méditerranée, la fin du Néolithique est marquée par l’émergence de nombreux groupes culturels et d’une multitude de faciès géographiques, caractérisés sur le plan funéraire, par la dimension collective de leurs sépultures. Ces dernières sont installées soit dans...
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Veröffentlicht in: | Préhistoires Méditerranéennes 2021-12 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | Dans le bassin nord-occidental de la Méditerranée, la fin du Néolithique est marquée par l’émergence de nombreux groupes culturels et d’une multitude de faciès géographiques, caractérisés sur le plan funéraire, par la dimension collective de leurs sépultures. Ces dernières sont installées soit dans des milieux naturels (grottes, avens, abris) soit construites artificiellement (dolmens, hypogées, etc.). Si le substrat géologique induit la mise en place de certains types de monuments, dans les zones de forte densité de ces deux grands types de tombes (Grands Causses, Provence, Cévennes, etc.), l’environnement et le contexte géologique se prête à chacune de ces pratiques et ne saurait donc constituer un facteur discriminant unique. Ainsi, plusieurs questions se posent, tant sur le plan anthropologique, socio-culturel que structurel. Une table ronde réunissant les acteurs de la recherche autour de ces questions (archéologues, spécialistes de l’architecture mégalithique ou du milieu souterrain, anthropologues biologiques et spécialistes des mobiliers) s’est tenue les 19 et 20 septembre 2019, à la MMSH d’Aix en Provence, dans une démarche pluridisciplinaire pour discuter de cette variabilité funéraire. Cette synthèse et ce premier état des lieux sur le sujet posent pour la première fois la question de la relation entre ces différents contextes funéraires, présentant pourtant des points communs évidents. Les travaux existants n’abordaient jusqu’alors que de manière exclusive l’un ou l’autre type de tombe. In the north-western Mediterranean basin, the end of the Neolithic period was marked by the emergence of numerous cultural groups and a multitude of geographical facies, characterised in funerary terms by the collective dimension of their burials. The latter were installed either in natural environments (caves, caves, shelters) or artificially constructed (dolmens, hypogees, etc.). If the geological substratum induces the installation of certain types of monuments, in areas with a high density of these two major types of tombs (Grands Causses, Provence, Cévennes, etc.), the environment and the geological context lends itself to each of these practices and cannot therefore constitute a single discriminating factor. Thus, several questions arise, on the anthropological, socio-cultural and structural levels. A round table bringing together the actors of research on these questions (archaeologists, specialists in megalithic architecture or the underground environmen |
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ISSN: | 2118-8211 2105-2565 |