L’art de la contre-culture californienne des années 1950
Longtemps restée à l’écart des grands débats et événements artistiques qui agitèrent la scène new-yorkaise, la Californie demeure le parent pauvre des études sur l’art américain. Alors que New York consacrait le triomphe de l’expressionnisme abstrait, la scène artistique californienne faisait figure...
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Veröffentlicht in: | Perspective (Paris. 2006) 2015, p.111-126 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Longtemps restée à l’écart des grands débats et événements artistiques qui agitèrent la scène new-yorkaise, la Californie demeure le parent pauvre des études sur l’art américain. Alors que New York consacrait le triomphe de l’expressionnisme abstrait, la scène artistique californienne faisait figure de désert culturel et artistique. Pourtant, dès la fin des années 1940, dans un climat de guerre froide et de terreur du maccarthysme, émerge une sensibilité qui se pose à contre-courant de l’American Way of Life. Marquée par le jazz et la spiritualité, elle donne forme à une production fragile, déployée dans tous les médiums artistiques selon une impureté fondatrice qui joue de leur hybridation. Si la mouvance de la Beat Generation a fait l’objet de nombreuses études dans le domaine littéraire et, dans une moindre mesure, dans le champ cinématographique, le présent article se propose de reconsidérer ce pan méconnu de l’art américain qui appartient aux origines de la contre-culture promise à un développement spectaculaire dans les années 1960. |
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ISSN: | 1777-7852 2269-7721 |
DOI: | 10.4000/perspective.6161 |