Notre-Dame de La Drèche (Tarn) et son ornement liturgique brodé par les Clarisses de Mazamet

Situé au carrefour des communes d’Albi, Castelnau-de-Lévis et Cagnac-les-Mines, le sanctuaire de la Drèche témoigne d’une dévotion à la Vierge Marie attestée depuis au moins la fin du XIIe siècle. Sous le Second Empire, Mgr de Jerphanion, archevêque d’Albi, décide la reconstruction complète de l’égl...

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Veröffentlicht in:Patrimoines du Sud 2021-08
Hauptverfasser: Massol, Virginie, Le Pottier, Jean
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Situé au carrefour des communes d’Albi, Castelnau-de-Lévis et Cagnac-les-Mines, le sanctuaire de la Drèche témoigne d’une dévotion à la Vierge Marie attestée depuis au moins la fin du XIIe siècle. Sous le Second Empire, Mgr de Jerphanion, archevêque d’Albi, décide la reconstruction complète de l’église. Sous la direction du père François Marie Clausade, celle-ci devient le siège des pères missionnaires diocésains, puis de la congrégation du tiers ordre de saint François qui se développera à partir des deux sanctuaires de la Drèche et d’Ambialet. En 1861, les travaux de reconstruction de l’église commencent autour du chœur primitif ; l’édifice néo-gothique est achevé quatre ans plus tard avec des vitraux de l’atelier toulousain Gesta. Le père Clausade rêve d’un programme pictural dédié à la Vierge sur l’ensemble des murs et des voûtes de l’édifice. Ce vœu est exaucé par le peintre toulousain Bernard Bénezet, qui conçoit les scènes et en réalise les cartons à grandeur réelle, et par le père Léon Valette qui les transpose : tout l’intérieur de la Drèche est entièrement peint en 17 ans, de 1877 à 1894. Ils réalisent ainsi un cycle iconographique particulièrement riche consacré à la Vierge, à saint François et à saint Dominique. En 1939, le père Ferdinand Fournès poursuit la dévotion à la Vierge en commandant aux Clarisses de Mazamet, religieuses réputées pour leur talent de brodeuses, un ornement complet dont les médaillons sont la transcription exacte des scènes des peintures murales, les esquisses de Bernard Bénezet ayant servi de modèle aux religieuses. C’est l’apogée de la peinture à l’aiguille qui se retrouve dans cet ornement complet confectionné en drap d’or.
ISSN:2494-2782
DOI:10.4000/pds.7030