La constitution d’une frontière de l’Occident
La Corse du haut Moyen Âge est mal connue, peu de sources la traitant entre le Ve et le XIe siècle. Une approche synthétique de ces références permet cependant de dégager une évolution chronologique. À la fin de l’Antiquité, c’est un espace dont les liens avec l’Italie paraissent distendus du fait d...
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Veröffentlicht in: | Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen âge 2021, p.241-254 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La Corse du haut Moyen Âge est mal connue, peu de sources la traitant entre le Ve et le XIe siècle. Une approche synthétique de ces références permet cependant de dégager une évolution chronologique. À la fin de l’Antiquité, c’est un espace dont les liens avec l’Italie paraissent distendus du fait des bouleversements méditerranéens. Vers le VIe et le VIIe siècle, elle fait l’objet de nouvelles préoccupations continentales, notamment au travers de l’entreprise réformatrice de Grégoire le Grand. Il faut attendre le VIIIe siècle et l’expansion carolingienne pour qu’elle soit revendiquée par la papauté aux dépens du royaume lombard. La menace maure et sarrasine sur les rivages italiens entraîne au IXe siècle le placement de la Corse sous la protection des Francs qui l’érigent bientôt en frontière défensive face au Sud, avant qu’elle ne devienne à la fin du XIe siècle un enjeu entre cités maritimes rivales. |
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ISSN: | 1123-9883 1724-2150 |
DOI: | 10.4000/mefrm.9605 |