Judith protagoniste sur la scène florentine du Quattrocento
Si Judith est souvent évoquée ou représentée avant le Quattrocento (notamment dans les bréviaires, les livres d’heures, les psautiers), elle n’apparaît généralement que pour compléter sémantiquement d’autres personnages : elle n’est jamais représentée seule, elle n’est en somme jamais protagoniste....
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Veröffentlicht in: | Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen âge 2011, p.189-209 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Si Judith est souvent évoquée ou représentée avant le Quattrocento (notamment dans les bréviaires, les livres d’heures, les psautiers), elle n’apparaît généralement que pour compléter sémantiquement d’autres personnages : elle n’est jamais représentée seule, elle n’est en somme jamais protagoniste. Le tournant, bien que progressif, s’opère à Florence. Entre la représentation qu’en propose Lorenzo Ghiberti (Porte du Paradis) et le bronze de Donatello commandé à l’artiste par Côme l’Ancien et son frère Laurent de Médicis, le statut qu’occupe la belle veuve change de manière radicale : il faudra bien peu de temps, à partir de là, pour qu’elle devienne l’un des sujets les plus souvent traités par les écrivains et les artistes, à Florence et dans toute l’Italie, au xve siècle et aux siècles suivants. L’article parcourt et analyse la fortune de Judith sur la scène florentine du Quattrocento. En expliquant ses relations avec David (le premier bronze de Donatello pour les Médicis), et en s’appuyant sur des témoignages historiques et des documents littéraires, l’auteur met à jour l’évolution que connaît Judith à la fois comme symbole et come autoreprésentation du pouvoir médicéen, de Côme l’Ancien à Laurent le Magnifique. |
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ISSN: | 1123-9883 1724-2150 |
DOI: | 10.4000/mefrm.602 |