Les croisades de la liberté en France au XIXe siècle

La communication est conçue comme une analyse, un commentaire et un prolongement du chapitre VIII du Mythe de croisade : « Croisade et chevalerie. Fils des croisés et service inutile » (en particulier les p. 724-738 du tome II). Le cadre des réflexions d’Alphonse Dupront se situe dans la période 183...

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Veröffentlicht in:Mélanges de l'Ecole française de Rome. Italie et Méditerranée 2012-12
1. Verfasser: o.p., Guy Bedouelle
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:La communication est conçue comme une analyse, un commentaire et un prolongement du chapitre VIII du Mythe de croisade : « Croisade et chevalerie. Fils des croisés et service inutile » (en particulier les p. 724-738 du tome II). Le cadre des réflexions d’Alphonse Dupront se situe dans la période 1830-1870. Elles présentent la « pulsion de croisade » de Montalembert entre l’expédition d’Alger, antérieure aux Trois Glorieuses, et l’épopée des zouaves pontificaux. La question historique ici posée est celle du rôle de l’aristocratie dans une société sans chevalerie, sans féodalité, sans monarchie héréditaire légitime et sans théocratie. L’esprit de croisade va mener progressivement cette aristocratie vers l’ultramontanisme et le soutien des États pontificaux, dernier refuge de la théocratie. Les prolongements de ces analyses peuvent se faire d’abord vers les croisades pour les libertés nationales. Le cas de la Pologne est emblématique. Au-delà de la querelle qui oppose Lacordaire et Montalembert sur le rôle de l’aristocratie dans la société à venir, c’est tout le libéralisme catholique qui s’engage pour soutenir le combat chevaleresque des Polonais contre l’oppression tzariste et pour la foi catholique. Mais il y a aussi une croisade plus souterraine, celle de l’art chrétien, menée avec persévérance par Alexis-François Rio, ami de Lacordaire et surtout de Montalembert, qui fait se rejoindre au Moyen Âge l’idéal ascétique et l’idéal chevaleresque.
ISSN:1123-9891
1724-2142
DOI:10.4000/mefrim.212