Benjamin Schlick : nouveaux dessins étrusques de Corneto (Tarquinia)

Entre les années 1829 et 1835, les tombeaux étrusques peints ont été amplement dessinés par les élèves architectes de l’Académie de France à Rome, ainsi que par quelques-uns de l’École des beaux-arts de Paris. On peut ajouter un nouvel exemplaire à cette nombreuse série, exécuté par un architecte da...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité 2020-04
1. Verfasser: Lubtchansky, Natacha
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Entre les années 1829 et 1835, les tombeaux étrusques peints ont été amplement dessinés par les élèves architectes de l’Académie de France à Rome, ainsi que par quelques-uns de l’École des beaux-arts de Paris. On peut ajouter un nouvel exemplaire à cette nombreuse série, exécuté par un architecte danois qui vécut une grande partie de sa vie en France, Benjamin Schlick (1796-1872), une personnalité peu étudiée jusqu’ici. En 1832, il releva huit tombes de Tarquinia et ses environs dans la tradition des dessins français, mais assembla ces différentes vues pour composer un tableau d’ensemble tout à fait original. Son encadrement a aussi révélé des surprises : comme le notait l’Académicien des beaux-arts de l’Institut de France, Antoine Letronne, qui visita l’atelier de l’artiste, la composition pouvait être rétroéclairée, dans un effet scénographique qui n’est pas sans rappeler les fonctionnalités des lanternes magiques ou des dioramas.
ISSN:0223-5102
1724-2134
DOI:10.4000/mefra.8361