Le cours moyen de l’oued El Faouara à Hammamet (Tunisie orientale)
L’oued El Faouara est, comme son nom l’indique en arabe, la source jaillissante, le lieu de différents points d’eau exploités depuis l’Antiquité. Cette exploitation s’est faite, sous les romains, par l’intermédiaire d’un barrage et d’un système d’aqueducs qui constituent, de nos jours, des repères i...
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Veröffentlicht in: | Méditerranée (Aix-en-Provence, France) France), 2017-11 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’oued El Faouara est, comme son nom l’indique en arabe, la source jaillissante, le lieu de différents points d’eau exploités depuis l’Antiquité. Cette exploitation s’est faite, sous les romains, par l’intermédiaire d’un barrage et d’un système d’aqueducs qui constituent, de nos jours, des repères intéressants dans la reconstitution de l’évolution des paysages et plus particulièrement de la dynamique des eaux courantes et des formes qui en ont résulté au cours des temps historiques, en particulier des terrasses alluviales. L’une de ces terrasses rappelle la « terrasse historique » évoquée dans différente publications et pourrait, de ce point de vue, paraitre sans originalité particulière. Mais si elle nous a paru mériter de retenir l’attention, c’est à cause de sa localisation, de l’importance de son épaisseur, en comparaison avec la taille très modeste du cours d’eau, et surtout de ses rapports avec les différents ouvrages de l’aménagement hydraulique et leur évolution dans le temps. Notre recherche apporte la preuve que cette terrasse s’est formée sous les yeux des anciens. La contemporanéité, jusqu’ici soupçonnée mais non attestée par des données archéologiques directes en Tunisie, entre l’accumulation et les aménagements est prouvée. Cette recherche fournit, en même temps, des éléments intéressants quant aux rapports qu’entretenaient les sociétés humaines avec leur milieu et leurs réactions aux contraintes liées à la dynamique de ce dernier. Cette publication met aussi en lumière l’apport mutuel des l’archéologie et la géomorphologie. La première a aidé à dater les dépôts et les formes. La seconde a permis de nouvelles précisions sur la chronologique relative des différents aqueducs et ce en considérant, en particulier, leur altitude, leur position par rapport au matériel de la terrasse ainsi que les matériaux accumulés dans leurs canalisations. |
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ISSN: | 0025-8296 1760-8538 |