Nature sauvage pour une nouvelle qualité de vie
Les nouvelles politiques environnementales lancées ces dernières années en France sous l'impulsion du Grenelle de l'environnement amènent à reconsidérer la place de la nature en ville pour améliorer notamment la qualité de vie des citadins. La gestion écologique des espaces verts visant à...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Méditerranée (Aix-en-Provence, France) France), 2014, Vol.123 (2), p.133-143 |
---|---|
Hauptverfasser: | , , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Les nouvelles politiques environnementales lancées ces dernières années en France sous l'impulsion du Grenelle de l'environnement amènent à reconsidérer la place de la nature en ville pour améliorer notamment la qualité de vie des citadins. La gestion écologique des espaces verts visant à redonner à la faune et à la flore des habitats de qualité, entraînent le développement accru de la flore spontanée dans les espaces publics. Or ces changements en terme de cadre de vie ne sont pas sans conséquence sur la perception qu'ont les citadins de la nature en ville, non habitués à ce nouveau modèle de végétalisation de leurs espaces. Une approche interdisciplinaire socio-écologique a été conduite dans les quartiers urbains de sept communes françaises afin d'appréhender la manière dont les habitants perçoivent cette flore sauvage et d'analyser les facteurs d'appréciation ou de rejet de celle-ci. L'enquête a montré que la majorité des personnes interrogées est relativement indifférente à la végétation spontanée. La référence à l'entretien de l'espace urbain est très mobilisée dans la manière de percevoir cette végétation, qui est particulièrement dépréciée dans les espaces végétalisés interstitiels. On observe toutefois une hétérogénéité géographique au niveau du territoire national. En région méditerranéenne, la végétation est davantage envisagée au regard des services qu'elle peut rendre (ombrage, lieu de pique-nique, de jeux de plein air...) et du cadre paysager dans lequel elle s'inscrit, que des référentiels de nature et de sauvage. La dimension sensible entre également en jeu dans la relation que le citadin entretient avec cette végétation. Interroger la qualité environnementale du cadre de vie, à travers le spectre de la végétation spontanée, revient à se questionner sur les modalités d'une approche sensible de la ville et plus finement sur la relation que les usagers entretiennent avec l'espace public urbain. |
---|---|
ISSN: | 0025-8296 1760-8538 |
DOI: | 10.4000/mediterranee.7483 |