Concours scolaires Ar Falz entre 1955 et 1965, un outil pédagogique pour pallier les insuffisances de la loi Deixonne ?

La loi Deixonne votée en 1951 dispose que tout instituteur qui en fera la demande pourra être autorisé à consacrer, chaque semaine, une heure d’activités dirigées à l’enseignement du breton.Les dirigeants de l’association Ar Falz, dont Armand Keravel, se sont fortement mobilisés pour pouvoir enseign...

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Veröffentlicht in:Lengas (Montpellier, Centre d'études occitanes, Université Paul Valéry) Centre d'études occitanes, Université Paul Valéry), 2024-07
1. Verfasser: Berthou, Maryvonne
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:La loi Deixonne votée en 1951 dispose que tout instituteur qui en fera la demande pourra être autorisé à consacrer, chaque semaine, une heure d’activités dirigées à l’enseignement du breton.Les dirigeants de l’association Ar Falz, dont Armand Keravel, se sont fortement mobilisés pour pouvoir enseigner le breton à l’école en respectant ce cadre législatif et ont ainsi organisé des concours scolaires à partir de l’année 1952. Nous allons dans un premier temps décrire rapidement ces concours scolaires. Dans un second temps, nous allons présenter certaines rédactions et les analyser. Nous avons pu rencontrer certains anciens élèves, ces entretiens permettent de préciser dans quelles conditions ont été réalisés ces concours et quelle était la relation qu’entretenaient ces enfants avec la langue bretonne. Plusieurs questionnements émergeront et nous amèneront à poser cette question : le début de l’enseignement du breton à l’école primaire n’a-t-il pas pris vingt de retard au regard de la situation sociolinguistique de la Basse-Bretagne ?
ISSN:0153-0313
2271-5703
DOI:10.4000/11yl5