Passeurs de mémoire populaire : Kwani Trust et les lieux de l’histoire

Cet article s’intéresse aux diverses façons dont la revue Kwani? a créé de nouveaux lieux et de nouvelles formes d’expression de la mémoire culturelle. Nous montrerons que la ligne éditoriale et les textes des principaux membres du réseau littéraire que constitue le Kwani Trust, et dont font partie...

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Veröffentlicht in:Itinéraires 2019-07
1. Verfasser: Wallis, Kate
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Zusammenfassung:Cet article s’intéresse aux diverses façons dont la revue Kwani? a créé de nouveaux lieux et de nouvelles formes d’expression de la mémoire culturelle. Nous montrerons que la ligne éditoriale et les textes des principaux membres du réseau littéraire que constitue le Kwani Trust, et dont font partie Andia Kisia, Parselelo Kantai, Billy Kahora et Yvonne Adhiambo Owuor, témoignent d’une préoccupation particulière pour l’historiographie et pour les façons dont la mémoire et l’histoire se construisent et prennent forme en tant que textes. Nous replacerons ces questions dans le contexte plus large de la production culturelle au Kenya, notamment celle financée par les donateurs étrangers, et qui s’intéresse, elle aussi, aux questions d’histoire et de mémoire. Il s’agira de rendre compte des différentes manières dont ces écrivains abordent et explorent les questions suivantes : Où se situe la production du savoir historique au Kenya ? Qui produit l’histoire et pour qui ? Quels sont les liens qui unissent mémoire, littérature et matérialité ? Nous ferons dialoguer la notion de mémoire collective, élaborée par l’égyptologue allemand Jan Assmann et constituée selon lui de la « mémoire culturelle » et de la « mémoire communicative », avec les définitions que propose Karin Barber des « arts populaires » (Barber 1987) afin de montrer comment ce groupe d’écrivains s’attache à la construction d’une mémoire populaire.
ISSN:2100-1340
2427-920X
DOI:10.4000/itineraires.5947